La presse relaye ce matin, le bilan financier de la Cour d’Assises spéciale qui a connu son épilogue hier.
« Plus de 50 milliards de FCFA d’amendes payées à l’État », s’exclame Nouvel Horizon en première page. « Cette première session qui a débuté le 1er juillet et pris fin le 9 octobre 2024 aura duré près de 100 jours », note le quotidien.
Au terme de ces trois mois de périple judiciaire, constate encore le journal, « 48 affaires ont été pu être jugées sur les 51 inscrites au rôle et plus de 50 milliards de FCFA engrangés au titre d’amendes pour le compte de l’État ». Pour lui, la clôture de cette session a été l’occasion de faire le point des points et dysfonctionnements constatés lors de ladite session.
Et L’indépendant de préciser : « Plus de 50 milliards de FCFA d’amendes, près de 500 millions de dommages et intérêts et plus de 11 milliards FCFA de remboursement requis ». « Au cours de cette session, relève encore L’indépendant, la Cour a jugé 48 des 51 affaires et renvoyé trois autres à une prochaine session ». Le quotidien affirme que la Cour a ordonné un complément d’information en vue de la manifestation de la vérité dans l’affaire de l’achat de l’avion présidentiel et des d’équipements militaires.
Irruption d’hommes armés dans le village de Seyna Ile
« Les assaillants ont emporté tous les animaux vers une destination inconnue », annonce Le Soir de Bamako qui dénonce : « la région de Gao souffre énormément de l’insécurité entretenue par des hommes armés sans foi ni loi ». « Ces criminels, s’insurge le quotidien du soir, en plus de tuer des personnes sur les routes, dans les villes et les villages, s’adonnent au vol d’animaux ».
Selon les informations recueillies auprès des sources locales par Le Soir de Bamako, dans la région de Gao, des individus armés non identifiés ont fait irruption dans le village de Seyna, situé à environ 7 km d’Ansongo. « Là, ils ont emporté tout le bétail du village, même si l’on ne déplore pas de pertes en vies humaines ni d’agression physique, comme c’est le cas souvent cas », constate le journal.
L’association TEMEDT suspendue pour non respect des procédures administratives
« Le gouvernement a recensement annoncé la suspension immédiate des activités de l’association TEMEDT, un acteur majeur dans la lutte contre l’esclavage par ascendance au Mali », affirme Info-Matin qui précise : « la décision de suspension de l’association de lutte contre l’esclavage au Mali, prise par le ministère de l’Administration territoriale, est justifiée par le non respect de certaines procédures administratives exigées pour le lancement de projets associatifs ».
« Le vérificateur général constate l’anarchie dans les établissements de santé privés à Bamako », pointe Info-Matin. Le quotidien privé souligne que le vérificateur général a initié une vérification de conformité des procédures de création, d’ouverture et d’installation des établissements de santé privés dans le District de Bamako au titre des exercices 2020,2021, 2022 et 2023.
Seydou Fané