Le lundi 25 novembre 2024, 10 personnes ont été tuées dans une attaque terroriste d’envergure autour de Somadougou village situé à 35 km de Sévaré.
« Le bilan est lourd, s’exclame Le Soir de Bamako. Ces attaques d’envergure ont fait 11 morts et des dizaines de blessés ». Des paysans, rapporte le quotidien du soir « ont été massacrés dans leurs champs. N’eût été l’intervention vigoureuse des Donsos, ont aurait assisté à un carnage dans le village et environs ». Ces attaques terroristes simultanées, explique le quotidien « étaient menées dans le but de faire un maximum de victimes parmi la population civile ».
C’est par petit groupe, explique Nouvel Horizon « que les terroristes ont convergé vers Somadougou qu’ils ont attaqué dans l’après-midi du lundi 25 novembre dernier ». Une fois sur les lieux poursuit le journal « ils ont ouvert quatre fronts aux environs de Somadougou. Les chasseurs de Da Nan Ambassagou qui sont nombreux dans le secteur ont essayé de défendre les positions afin de limiter les dégâts ».
Un embargo terroriste étouffe le village de Saye
Après leur manifestation, nous rappelle L’indicateur du Renouveau « pour demander la sécurité, une source locale, jointe par nos soins, révèle que le village connaît un manque d’approvisionnement des produits de premières nécessités ».
Selon la source du journal « après plus de 8 mois, sous embargo des terroristes, la situation va de mal en pire dans l’arrondissement de Saye et ses communes dans le cercle de Macina ». Avec la menace terroriste, témoigne la source de L’indicateur du Renouveau « le village tend vers une crise alimentaire due au manque de certains produits de premières nécessités, tels que le sucre, huile…. ».
Des assaillants tués et d’autres arrêtés dans la région de Tombouctou
Les opérations militaires, se réjouit L’indépendant « ont gagné en intensité, ces derniers jours, dans la région de Tombouctou. Des terroristes ont été neutralisés et d’autres appréhendés ». En plus de groupes terroristes, prévient le journal « des combattants du SCP-DPA sont également actifs par endroits dans cette région ».
Pourvoi en cassation auprès de la Chambre criminelle de la Cour Suprême pour la libération de Mme Bouaré Fily Sissoko
En détention provisoire depuis plus de 3 ans, rappelle Le Soir de Bamako « son énième demande de libération, sous contrôle judiciaire, a été rejetée le 13 novembre par la Chambre d’accusation de la Cour Suprême. On apprend que son avocat s’est pourvu en cassation, le 25 novembre dernier, auprès de la Chambre criminelle de la Cour Suprême ».
Le Sénégal bloque à sa frontière les Maliens qui ne possèdent pas de passeport CEDEAO
Ça y est, tempère Nouvel Horizon qui affirme que les premières répercussions du retrait de notre pays de l’espace CEDEAO commencent à se faire sentir.
Notre voisin, commente le quotidien « pays frère et ami qu’est le Sénégal a d’ores et déjà mis en application une mesure consistant à ne laisser entrer sans restriction, que les personnes détenant des pièces d’identité estampillées et conformes à celles en vigueur pour l’espace CEDEAO, conformément aux textes de la zone ».
Quatre hauts cadres de la société minière Barrick Gold mis sous mandat de dépôt
On a appris, nous dit Nouvel Horizon « dans la foulée du différend opposant l’État du Mali à la société minière canadienne, Barrick Gold, que quatre hauts responsables de cette société ont été mis sous mandat de dépôt le lundi 25 novembre dernier. La société a confirmé hier que quatre employés de son complexe minier de Loulo-Gounkoto avaient été accusés et détenus en attendant leur procès ».
La société réfute les accusations, répond Info-Matin « Tout en refusant ces accusations, Barrick a déclaré qu’elle continuerait les discussions avec le gouvernement malien pour trouver un règlement à’amiable du différend, qui garantirait la viabilité à long terme du complexe ».
Seydou Fané