Suite à la recrudescence de la variole de singe dans le monde, le ministre de la Santé et du Développement Social, le médecin colonel Assa Badiallo Touré, accompagné d’une délégation et des partenaires, ont animé une conférence de presse, mardi 20 août 2024 sur l’épidémie. Selon elle, aucun cas n’est encore été enregistré au Mali.
La variole du singe est une maladie infectieuse émergente causée par un virus transmis par des animaux infectés, le plus souvent des rongeurs. Elle peut ensuite se propager d’une personne à l’autre, mais la transmission de personne à personne ne peut à elle seule entretenir une éclosion. La présentation clinique est semblable à celle observée chez les patients atteints autrefois de la variole, mais moins grave. De manière générale, le taux de létalité dans les épidémies de variole du singe est de 1 à 10 %, mais avec des soins appropriés, la plupart des patients se rétablissent.
Bien qu’aucun cas n’ait encore été enregistré au Mali, il s’agissait pour le ministère de préparer la riposte en prenant de l’avance sur une éventuelle survenue de l’épidémie et pour couper court aux fausses informations.
« L’heure n’est pas à la panique, mais plutôt à la mise en œuvre diligente des mesures édictées » a rassuré le ministre le Colonel Assa Badiallo Touré. Et de poursuivre « que même si notre pays n’a enregistré aucun cas de variole de singe à ce jour. « Il ne faut pas baisser les bras, il faut prendre toutes les mesures nécessaires pour maintenir le cap de zéro cas décelé au Mali. Cela implique de se lever tôt pour avoir plus de chance d’éviter la propagation du virus », a-t-elle insisté.
L’OMS selon son représentant, Christian ITAMA, est à pied d’œuvre pour minimiser les risques de contamination. Elle rassure que les recherches continuent avec les experts de l’OMS.
La préparation de la riposte et la gestion des rumeurs sur la maladie ont été abordées. Ils ont informé que des équipes mobiles ont été formées pour la prise en charge à domicile des cas éventuels et que les dispositions sont prises pour la mise en place d’un site d’isolement dans des milieux hospitaliers.
M.S