En conseil des ministres, hier mercredi, le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, a instruit au nouveau gouvernement de créer les conditions nécessaires à l’organisation d’élections transparentes et apaisées.
2025 sera-t-il une année électorale au Mali ? S’interroge L’indépendant. Pour le journal, si la réponse ne peut être donnée avec certitude, des indices semblent le prouver en absence d’un chronogramme électoral défini. Hier, enchérit L’indépendant « à l’occasion de sa première rencontre avec le gouvernement mis en place après l’ère Choguel Kokalla Maïga, le Président de la Transition a décliné les orientations fondamentales de nouvelle équipe nouvelle gouvernementale, au nombre desquelles l’organisation des élections ».
Alors, s’exclame Info-Matin « qu’il y a la levée des boucliers des acteurs politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel, le Président Assimi Goïta, lors du Conseil des ministres de ce jour s’est prononcé sur l’organisation des élections en exhortant le gouvernement à garantir un processus libre et apaisé pour mettre un terme à la Transition ».
Le Chef de l’Etat, poursuit L’Essor « a exhorté le gouvernement à créer toutes les conditions nécessaires à l’organisation d’élections transparentes et apaisées qui devront mettre un terme à la Transition ».
« L’organisation d’élections transparentes et apaisées parmi les orientations fondamentales, s’exclame L’indicateur du Renouveau. S’agissant de l’organisation des élections, le Général d’Armée Assimi Goïta instruit surtout à la nouvelle équipe gouvernementale de créer les conditions nécessaires à l’organisation des élections transparentes et apaisées ».
Ça y est, tempère Nouvel Horizon « il semblerait que la Transition change de cap pour réellement se diriger vers la tenue d’élections libres et transparentes ». C’est ce qui ressort constate le quotidien « des directives données par le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta lors du Conseil des ministres de ce mercredi du gouvernement ».
A la Une également ce matin : Les chefs de la CEDEAO en conclave le 15 décembre prochain à Abuja pour acter le retrait des pays de l’AES
Conformément aux texte qui régissent la CEDEAO, explique L’indépendant « le délai d’un an imparti pour acter le départ du Mali, du Burkina Faso et du Niger arrive bientôt à échéances ». Cette demande formulée , ajoute le journal « par écrit, le 28 janvier 2024, suivie de la mention avec effet immédiat, sera examinée par les chefs d’État de la Communauté attendus en réunion, le 15 décembre prochain, à Abuja ». Cependant note encore L’indépendant « les conséquences de cette décision pour les populations des pays de l’AES risquent d’être douloureuses ».
La CEDEAO va-t-elle acter le départ des pays de l’AES, s’interroge Le Soir de Bamako qui compatit déjà à la souffrance du peuple de l’AES : « Un retrait définitif de la CEDEAO aurait d’importantes conséquences pour les ressortissants des pays exclus de l’espace communautaire. Les premiers signes de ces répercussions sont déjà perceptibles, notamment avec les difficultés rencontrées par des ressortissants maliens à franchir les frontières pour entrer sur le territoire Sénégalais ».
« Ce processus de retrait, qui doit théoriquement être entériné le 29 janvier 2025, n’a toujours pas été formellement acté », affirme le quotidien Info-Matin. Une poignée des chefs d’État de la CEDEAO, commente le journal « ont espéré pouvoir convaincre les autorités de la Transition malienne, burkinabé et nigérienne de revenir sur leur décision ».
Accaparement de 70 hectares à Dialakorodji-Bamo : un actif des victimes réclament justice
Un collectif de victimes contre accaparement des terres, pointe L’indicateur du Renouveau « dans la zone de Dialakorodji-Bamo a tenu, le lundi 25 novembre 2024, une conférence de presse pour dénoncer les injustices foncières dont sont l’objet leur zone, depuis quelques années, ainsi que les pratiques de spoliation de leurs terres, et appeler le nouveau gouvernement de la Transition à agir de manière décisive pour remédier à ces problèmes ».
Seydou Fané