Suite à la publication d’un article en octobre dernier, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) décide d’additionner le Directeur de Publication du quotidien L’Observateur Paalga.
« Le Conseil supérieur de la communication a constaté des manquements à la lois, à l’éthique et à la déontologie journalistique dans l’article intitulé «Armée malienne : des généraux comme s’il en pleuvait » paru dans le numéro 11195 du jeudi 17 octobre 2024 de votre quotidien », peut-on lire dans la lettre du président du CSC. « A cet effet, je vous invite à une audition le jeudi 28 novembre 2024 à 15 heures 00 minute dans la salle de réunion du Conseil au sein de l’institution à Ouagadougou. Vous voudrez bien vous faire accompagner par le rédacteur dudit article », ajoute-t-elle.
Le mardi 12 novembre 2024, le président du CSC, autorité de régulation des médias au Burkina, a envoyé une lettre à son homologue de la HAC du Mali. Il se plaint contre Joliba TV News pour avoir diffusé une émission de débat dans laquelle Issa Kaou N’Djim, un des invités « a tenue à l’encontre du pays et de ses dirigeants, des propos jugés gravissimes », selon la lettre du président du CSC du Burkina. Suite à cette plainte, la HAC a décidé d’écouter le Directeur de Joliba Tv News et le journaliste ayant présenté ladite émission.
« La Maison de la Presse est surprise de cette démarche, d’autant plus que le 17 octobre dernier, le journal burkinabé L’Observateur Paalga (N°11195) avait publié un article tendancieux intitulé «Armée malienne Des généraux, comme s’il en pleuvait ». Quelles dispositions le Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso a-t-il prises après cette publication ? », a déploré la Maison de la Presse du Mali dans un communiqué.
Mory Keïta