Le Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA) a publié un mémorandum dimanche 24 novembre dans lequel, il appelle à l’ouverture d’une concertation inclusive de toutes les forces vives du pays pour dresser une feuille de route de la Transition.
« Le Parena propose une nouvelle feuille de route, titre Info-Matin. Le parti du bélier blanc s’est prononcé, à travers un mémorandum, sur la situation politique du pays ». Dans le document, poursuit le journal « le Parti se réjouit de la destitution du Premier ministre Choguel Kokalla, mercredi dernier, qui a été remplacé par Abdoulaye Maïga, le lendemain. Depuis sa nomination comme Premier ministre, en juin 2021, le PARENA avait attiré l’attention sur les risques que comportait la désignation, comme chef d’un gouvernement de Transition, du plus grand diviseur commun du pays ».
Malgré ce constat, ajoute L’indépendant « le parti propose huit mesures pour instaurer un climat apaisé au Mali. Il exhorte les autorités de la Transition à mettre fin aux attaques contre les libertés démocratiques et préserver l’indépendance des médias ».
Il ressort de son mémorandum, constate L’indicateur du Renouveau « que le Mali est à 66 jours de la rentrée en vigueur de la mesure du retrait définitif de la CEDEAO. Le Parti invite le nouveau Premier ministre à renouer le dialogue avec l’organisation Ouest africaine et l’ensemble de la communauté internationale ».
Le PARENA déplore, rapporte Nouvel Horizon « qu’un nouveau Premier ministre et un gouvernement aient été mis en place, le jeudi 21 novembre 2024, du jour au lendemain, sans consultation des forces vives en dépit de l’aggravation des crises sécuritaire et politique ».
« Tiéblé et ses camarades en quête d’une feuille de route pour le retour à la légalité constitutionnelle, écrit Le Soir de Bamako.
« Le parti demande de rechercher par les voies du dialogue l’extinction du feu djihadiste, la restauration de stabilité, de la paix au Nord et sur l’ensemble du territoire national », conclut le quotidien du soir.
Les forces vives de Bandiangara demandent la création d’une région militaire
Les Forces vives de Bandiangara, nous dit Nouvel Horizon « ont décidé à travers cette sortie, de témoigner leur gratitude aux Forces Armées Maliennes (FAMA) qui œuvrent nuit et jour afin que règne la sécurité, la paix, la stabilité dans la région de Bandiangara ». Les Forces vives de Bandiangara, note le quotidien « ont demandé de créer une région militaire à Bandiangara pour faire face aux défis sécuritaires spécifiques, mais aussi d’accélérer le processus de Démobilisation et Réintégration (DDR), permettant aux miliers de jeunes d’accéder à des opportunités économiques et sociales ».
Le cri de cœur de la population de Saye dans le cercle de Macina
Sous embargo des Groupes Armés Terroristes (GAT) depuis plusieurs mois, relate L’indicateur du Renouveau « la population et les personnes déplacées à Saye, ont organisé, hier lundi 25 novembre 2024, une marche pacifique pour lancer un appel aux autorités de venir en aide à leur localité en proie à une insécurité sans précédent ».
Le président de la Société civile de Saye, Abdoulaye Guindo cité par Info-Matin, a affirmé que c’est la quatrième fois que la population manifeste son mécontentement et interpelle les autorités. Selon le journal, ce responsable de la société civile de Saye a informé avec amertume que tous les villages de l’arrondissement de Sana sont sous la domination des djihadistes. « Les routes sont coupées et les populations n’ont plus de denrées alimentaires. Pas de service technique sur place. Les autorités sont au courant », a-t-il déclaré.
Le dernier rapport du vérificateur général épingle la Mairie du District de Bamako
« Un trou de 5 milliards de FCFA dans la gestion de l’assainissement », c’est le grand titre de L’Essor qui précise en sa Une que ces disfonctionnements évoqués dans le dernier rapport du vérificateur général, couvrant la période de l’exercice 2019 au 31 octobre 2022, soulèvent des préoccupations majeures concernant la gestion des ressources allouées à l’évaluation des déchets solides dans la capitale ». Le quotidien national affirme que la Justice a été saisie pour y voir clair.
Seydou Fané