Le chef de la DIRPA (Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées), Col-major Souleymane Dembélé a animé une conférence de presse hier lundi, pour présenter le bilan des opérations menées par l’armée courant le mois de septembre 2024.
« La situation reste sous contrôle de l’armée, annonce en sa Une ce matin L’Essor. Les forces armées maliennes ont fait face à plusieurs attaques en septembre dernier ». Le quotidien national sort sa calculette pour nous donner le nombre de terroristes tués au cours des opérations : « Elles ont pu neutraliser 27 terroristes et interpeller une soixantaine d’autres et leurs complices ».
« Depuis les violents combats, enchaîne L’indépendant, ayant opposé l’armée malienne aux groupes armés terroristes (GAT) notamment les rebelles du CSP-DPA en juillet dernier dans la localité de Tinzaouatten, la situation dans cette localité frontalière de l’Algérie cristallise les esprits et donne lieu à de nombreuses spéculations ». Si l’opinion, commente le quotidien « avec l’influence des réseaux sociaux, avait cru en une opération de reconquête enclenchée par Fama, en aucun moment, il n’a été question d’une reconquête ».
« Malgré l’effet de surprise, pointe Info-Matin, les forces armées maliennes ont repoussé les assaillants ». Le journal nous précise que 27 terroristes ont été neutralisés dont 14 à l’école de la Gendarmerie et 13 à l’aéroport et une soixantaine d’interpellation.
«A l’analyse des déclarations du chef de la DIPRA » note Nouvel Horizon, l’on comprend que les Fama contredisent toute déclaration avancée notamment par le Cadre Stratégique Permanent pour la Paix, la Sécurité et le Développement (CSP-PSD) évoquant l’intention de l’armée de lancer une offensive contre Tinzaouatten ».
La force conjointe de l’AES a mené opération contre les groupes terroristes
« Une colonne terroriste foudroyée à Douentza par les vecteurs aériens », s’exclame Le Républicain. « Dans la matinée du dimanche 13 octobre 2024, dans le secteur de Douna, cercle de Douentza, une colonne terroriste a été foudroyée par les vecteurs aériens, nous dit le journal. Ces frappes aériennes contre les forces du mal rentrent dans le cadre d’une opération de la Force Conjointe de l’AES dans la zone du Liptako-Gourma entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger ».
A la Une également ce matin : Le procureur général a refusé d’accorder la liberté provisoire à l’universitaire Étienne Fakaba Sissoko
« Le procureur général s’oppose à la requête, s’exclame Le Soir de Bamako qui ajoute : Étienne Fakaba Sissoko a obtenu une mise en liberté provisoire lors du délibéré, mais le procureur général près la Cour d’Appel de Bamako a fait appel de cette décision ».
En effet, poursuit L’indicateur du Renouveau, l’économiste et universitaire, Étienne Fakaba Sissoko, Directeur du Centre de recherche et d’analyse politique, économiques et sociales (CRAPES), se voit priver de liberté provisoire suite à l’opposition du procureur, lors de l’audience d’hier s’inscrivant dans le cadre de l’appel interjeté par la défense de l’accusé pour contester à la fois la décision de rejet de sa mis en liberté et du verdict du procès rendu le 20 mai 2024 ».
Seydou Fané