« Retrait des pays de l’AES de la CEDEAO : la diaspora Ouest-Africaine dit non », titre Les Echos en sa Une, avec une photo des manifestants sortis en grand nombre. « La diaspora ouest-africaine en France a manifesté à Paris le samedi 11 janvier 2025 contre le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO. Les manifestants y voient une menace pour l’intégration régionale et la solidarité entre les peuples », explique le quotidien. « Nous connaissons le même sort. Nos pays sont pris en otage aujourd’hui par des militaires », a déclaré Kadiatou Fofana, militante malienne de premier plan et présidente de plusieurs mouvements, citée par le journal. S’exprimant devant une foule de manifestants, ajoute Les Echos, elle a dénoncé les régimes militaires qui, selon elle, compromettent l’avenir démocratique de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. « Les manifestants, composés de membres de la diaspora malienne, nigérienne, burkinabè, ainsi que de soutiens venus d’autres pays ouest-africains, ont insisté sur l’importance de la coopération au sein de la CEDEAO pour faire face aux défis communs », explique le journal.
Une « mobilisation anti-AES à Paris », nous dit L’indépendant qui explique que les manifestants « réclament le maintien des trois Etats sahéliens dans l’organisation sous-régionale tout en plaidant pour sa réforme. « Le 29 janvier prochain, le retrait « irréversible » annoncé conjointement par le Mali, le Burkina Faso et le Niger sera effectif, laissant toutefois place à six mois de période transitoire pour leur éventuelle réintégration », rappelle le quotidien. Le journal explique qu’au delà de l’AES, des manifestants demandent « la restauration de la liberté et de la démocratie dans les trois pays » à l’image de Ismaël Sacko qui réclame « la démission » des trois chefs d’Etat, les Généraux Assimi Goïta, Abdourahamane Tiani et le Capitaine Ibrahim Traoré. Il appelle « à la mise en place d’une transition civile dans les pays concernés ».
La jeunesse de Tabakoto incendie des lieux de vente de drogue et des bars
« Le village de Tabakoto est le théâtre d’émeutes suite à un évènement tragique survenu, le vendredi 10 janvier 2025, et qui a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Dans la soirée du vendredi dernier, aux environs de 19 heures, un jeune acheteur d’or a été assassiné par des ban- dits armés lui ayant tiré une balle dans la tête, avant de le dépouiller de tous ses biens, notamment de l’or et de l’argent qu’il transportait sur lui », rapporte Nouvel Horizon. « Cet incident malheureux qui est de plus en plus plus récurrent dans la zone a suscité l’indignation des populations de Tabakoto qui exigent un renforcement de la sécurité afin que cesse cette insécurité persistante », poursuit le journal. Le quotidien explique que les habitants de cette localité située dans la Commune Rurale de Sitakily, le village de Tabakoto, notamment sa jeunesse, a décidé de manifester son ras- le-bol face à l’inaction des autorités locales, en brûlant vendredi soir, des «dépôts de stupéfiants» qu’ils estiment être des foyers de l’insécurité, ainsi que des bars ».
La formation politique de Naby Ibrahim Togola demande l’ouverture d’une enquête
« Où est donc passé le président du Parti Nouvelle Vision Pour le Mali (NVPM), M. Naby Ibrahim Togola? », s’interroge Nouvel Horizon. « Porté disparu depuis, le samedi 28 décembre 2024, dans la matinée, sa famille et ses proches disent être sans aucune nouvelle de l’intéressé depuis maintenant deux semaines. Au regard de la situation qui est de plus en plus préoccupante, sá formation poli- tique, par la voix du vice-président, demande aux autorités, «l’ouverture d’une enquête» », explique le journal.
Mory Keïta