« Après avoir exécuté en 2019 sur fonds propres des travaux de curage sous l’impulsion de l’ex-édile, Adama Sangaré, des prestataires réclament à la Mairie du District des milliards milliards de FCFA », titre L’indépendant. Le journal explique que des sociétés de curage, ruinées après des travaux effectués pour le compte de la Mairie de Bamako, ont décidé de se retrouver au sein d’un groupement dénommé: » le collectif de curage du programme 2019″, dont le président, Oumar Famanta, s’est déplacé dans ses locaux pour faire part de leur infortune. Il explique que malgré la délivrance du procès-verbal de réception définitif des travaux, la mairie reste leur devoir des milliards de FCFA.
« Toute chose, note le quotidien « que les nouveaux pensionnaires de l’administration du District sous la transition nient en bloc, arguant que c’est l’ancien maire, Adama Sangaré, qui est à l’origine de cette situation, car il n’existe pas de contrat visé pour permettre le paiement desdites sociétés de curage ».
« Pour la petite histoire, explique Oumar Famanta à L’indépendant « en 2019, les premières semaines de l’hivernage avaient causé de grandes inondations à Bamako. Ces pluies diluviennes s’étaient soldées par la mort d’une vingtaine de nos concitoyens. En ces circonstances, le président de la République, feu IBK, avait promis aux collectivités territoriales une aide financière pour curer les caniveaux, en créer d’autres et surcreuser les mares. Face à l’urgence de la situation, la Mairie du district avait entamé des négociations restreintes avec des prestataires à l’issue desquelles plusieurs sociétés spécialisées dans les domaines du curage avaient été retenues. Elles avaient, par la suite, reçu des lettres de notification signées par l’édile du moment, Adama Sangaré, leur signifiant notamment la date de démarrage des travaux. M. Famanta de poursuivre que quand la Mairie les avait contactés pour réaliser urgemment ces curages pour ensuite être payés, il était submergé par le doute. Aussi, il s’était concerté avec ses collègues qui l’avaient déconseillé de s’y engager. Cependant, j’avais décidé de me rendre chez le maire Adama Sangaré qui est le signataire des lettres de notification. Je lui avais fait part des mises en garde de mes associés, mais il m’avait rassuré en me présentant des documents selon lesquels la Mairie percevait 40% du montant des vignettes automobiles ainsi qu’une aide financière de quelques grandes sociétés maliennes chaque année. Des montants correspondant à plusieurs milliards de FCFA ».
Selon le journal, l’édile a ainsi insisté sur le fait qu’au bout de deux mois, toutes les sociétés engagées dans ces travaux pourront être payées ». Convaincu par ses propos sans suite. En outre, il explique que toutes les personnes concernées avaient apposé leur signature sur le contrat, à commencer par le maire Adama Sangaré lui-même et son adjoint (feu) Hari Makan Keita. Les représentants des sociétés de curage avaient également signé. Cependant, dit-il, le contrôleur financier de la mairie n’avait pas paraphé le contrat et n’y avait pas apposé son visa. « En réalité dans les marchés publics, lorsque votre contrat parvient au contrôleur financier, s’il n’y a pas de disponibilité dans les comptes, il ne le signe pas « , a précisé Oumar Famanta.
Le Président de la Transition le Général d’Armée Assimi Goïta invité à l’investiture du Président élu du Ghana
Cette marque de respect et d’estime, commente L’Essor « du Chef de l’État ghanéen de la volonté de ce pays de raffermir davantage ses relations bilatérales avec le Mali, et au-delà avec la Confédération des États du Sahel. Le Ghana entend les aider à pouvoir régler les questions d’insécurité ».
Le Président de la Transition le Général d’Armée Assimi Goïta, ajoute le quotidien national « a reçu, hier en audience, une forte délégation ghanéenne conduite par Alfred Mahama, frère du Président élu, John Dramani Mahama. La délégation était venue lui remettre une invitation pour l’investiture du nouveau Chef d’État ghanéen à Accra, prévue le 7 janvier prochain ».
Lors de cette rencontre, enchérit L’indépendant « plusieurs sujets stratégiques ont été abordés, notamment le renforcement des relations bilatérales entre le Ghana et le Mali. Les discussions ont également porté sur la volonté commune de renforcer et d’approfondir les coopérations au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), rapporte la Présidence, citée par le journal.
Seydou Fané