Le Pôle des Actions d’Intégration des Droits Humains en Afrique (PACINDHA) a organisé une conférence débat sur les violences basées sur le genre (VBG) et les stratégies de mobilisation pour les changements. C’était ce mardi 7 janvier à la maison de la presse.
15993 cas de violences basées sur le genre ont été enregistrés au Mali en 2024 contre 14264 cas en 2023, selon les statistiques de la PACINDHA. C’est pour obtenir une dimunition significative des cas de VBG que le PACINDHA a réuni légitimités traditionnelles et religieuses, acteurs de la société civile et hommes de medias pour échanger ensemble en vue de trouver des pistes de sortie à ce problème. « Que ce soit vraiment les violences conjugales, que ce soit les viols, que soit les assassinats ciblés souvent dirigés vers les femmes, le chiffre ne fait qu’augmenter. Donc il est temps qu’on se donne la main pour vraiment voir dans quelle mesure on peut travailler en concert avec l’Etat pour que les femmes et les filles puissent être protégées en République du Mali » a affirmé le Président fu PACINDHA, Amadou Konaté.
M. Konaté a par ailleurs insisté sur la sensibilité qui pourrait être un facteur pour éradiquer ce fléau. « Tout le monde aujourd’hui, a un rôle à jouer pour que vraiment de plus en plus, on observe moins de à l’égard des femmes et des filles mais aussi demander aux femmes d’exercer moins de violence sur nous les hommes parce que la situation, elle est vice versa », a-t-il lancé.
Cette conférence débat entre dans le cadre du projet d’appui à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles à travers l’implication et l’engagement des hommes et garçons comme vecteur de changements, sur financement de la Coopération allemande et l’Onu-Femmes.
Mory Keïta