« Le gouverneur interdit la circulation des motos et tricycles dans la ville de 20h à 6h », titre Le Soir de Bamako. Nioro du Sahel fait face ces derniers temps à une dégradation de la situation sécuritaire dans la région, comme en témoigne l’attaque terroriste dans la ville, dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 janvier 2025, à seulement quelques jours de l’enlèvement par la force du khalife général du Tidjaniya, Amadou Hady Tall par les éléments terroristes du JNIM ».
Face à cette situation, explique le quotidien « le gouverneur de la région, le Général de Brigade Aly Annaji, a décidé, hier jeudi 9 janvier 2025, d’interdire la circulation des engins à deux roues et des tricycles dans la ville et ses environs de 20heures à 6 heures, et ce jusqu’à nouvel ordre ».
Les contrevenants à la mesure, prévient Info-Matin « s’exposent à des sanctions conformément aux textes en vigueur dans notre pays ». Selon le journal, la décision est motivée notamment par la dégradation de la situation sécuritaire dans la région de Nioro du Sahel, en général et dans ma ville de Nioro en particulier.
« Les responsables des services de Défense et de Sécurité sont chargés de l’exécutif correcte de la présente décision qui prend effet à compter de la date de sa signature », ajoute Le Républicain.
Manifestation à Bamako pour dénoncer l’ingérence Algérienne
« Algérie a été ingrate envers le Mali » a déclaré le Collectif pour la Défense des militaires (CDM), cité par Nouvel Horizon qui précise que les propos tenus par le ministre des Affaires étrangères de l’Algérie, M. Ahmed Attaf en cette année d’année 2024 ont révolté les autorités maliennes, mais aussi des citoyens maliens sentant leur souveraineté être menacée. Après la mise en demeure pourusisuit le journal « du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale du Mali, M. Abdoulaye Diop, ce sont des organisations de la société civile (OSC) qui ont décidé de manifester leur mécontentement. Pour ce faire, le Collectif pour la Défense des militaires a organisé, hier jeudi 9 janvier 2025, une manifestation devant la Chancellerie algérienne située à Daoudabougou ».
Des slogans, ajoute Les Echos « tels que Halte à l’ingérence, étaient inscrits sur des banderoles, tandis que les protestataires brandissaient des drapeaux de l’Alliance des États du Sahel (AES ) et de la Russie, soulignant une dimension internationale à leur revendication ».
Dans sa déclaration, note Le Soir de Bamako « le CDM a fait savoir que le Mali n’a pas de leçons à recevoir de quiconque, à plus forte raison d’individus aux agendas cachés ». « Il est grand temps que les plus hautes autorités algériennes mettent à contribution les historiens algériens afin de rétablir les vraies histoires liant les deux pays » a fustigé le Collectif cité par le quotidien du soir.
En réponse à cette situation, constate Les Echos « un dispositif sécuritaire important a été mis en place. Des policiers, déployés en nombre, ont barré l’accès principal de l’Ambassade afin de prévenir tout risque de débordements ».
Le 1er janvier dernier, rappelle L’indépendant « les autorités maliennes ont dénoncé la persistance des actes d’ingérence de l’Algérie ainsi que sa proximité et sa complicité avec les groupes armés terroristes qui déstabilisent le Mali et à qui elle a offert le gîte et le couvert ». Ces accusations, souligne le quotidien « font suite à la sortie du chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, sur la stratégie malienne de lutte contre le terrorisme ».
Le secrétaire général de l’ex-AEEM et ses camarades relaxés
« Le secrétaire général de l’ancienne AEEM, Siriman Seydou Niaré, et ses camarades interpellés le 5 mars 2024 à la suite des événements survenus sur la colline de Badalabougou, ayant conduit au décès de l’un de leurs camarades le 28 février 2024, ont été remis en liberté avant-hier, mercredi, dans l’après-midi », rapporte Le Soir de Bamako.
Deux imams et un muezzin suspendus pour un mois par la LIMAMA
Suite au conflit entre deux imams, relève Le Soir de Bamako « à la mosquée Al-Sunnah sise au quartier Niamakoro, en Commune VI du District de Bamako, la Ligue malienne des imams et érudits (LIMAMA) est intervenue pour un retour au calme. Les trois individus, deux imams et un muezzin, ont été suspendus pour une durée d’un mois »
Seydou Fané