Ahmadou N’Dounga Maïga, l’un des bras droits de l’Imam Mahmoud Dicko, explique L’indépendant, « a été empêché de quitter Bamako dans la nuit du 20 janvier dernier, alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol à l’Aéroport international Président Modibo Keïta Bamako-Sénou ». Selon ses explications, note le journal, « il devait participer à la conférence africaine pour la paix à Nouakchott, la capitale mauritanienne. » « Après l’enregistrement, les policiers ont saisi mon passeport vers 19h30. Le départ était prévu pour 21h50. Puis, on m’a mis quelque part jusqu’à 00h40 avant de me dire de rentrer à la maison », a-t-il confié au journal.
Mais, constate Les Échos, « il n’a pas fourni de détails sur les motifs de cette interdiction. Ahmadou N’Dounga Maïga aurait été retenu pendant près de quatre heures avant d’être prié de rebrousser chemin ». Pour le moment, précise le quotidien, « les autorités n’ont pas encore communiqué officiellement sur les raisons de cette interdiction. »
L’Indicateur du Renouveau estime que la saisie de son passeport et son interdiction de quitter le territoire national pourraient être interprétées comme une mesure des autorités visant à contrôler tous les mouvements des personnalités proches de l’Imam Mahmoud Dicko.
Nouvel Horizon nous rappelle que la semaine dernière, des partisans de l’Imam Mahmoud Dicko ont annoncé son retour au bercail pour le 14 février 2025.
Depuis le départ de l’ancienne autorité morale du comité stratégique du mouvement de contestation, rappelle Le Soir de Bamako, « N’Dounga est resté constant dans son soutien à l’Imam Mahmoud Dicko. »
En disgrâce avec les autorités de la Transition, commente Info-Matin, « l’Imam Mahmoud Dicko et ses proches paient le prix de leur opposition. Après la dissolution du mouvement visant à défendre ses idéaux, dans la nuit du lundi 20 janvier, son chargé de communication, Ahmadou N’Dounga Maïga, a été empêché de voyager. »
Le Ghana renforce ses liens avec l’AES
« Le président ghanéen John Dramani Mahama a nommé Larry Gbevlo-Lartey comme envoyé spécial auprès de l’Alliance des États du Sahel (AES), écrit Le Républicain, qui souligne que cette nomination, actée par décret présidentiel le 21 janvier 2025, symbolise un changement de cap dans les relations entre Accra et les pays membres de l’AES. »
« Le Ghana se rapproche des pays de l’AES, affirme Les Échos. Depuis la victoire de John Dramani Mahama à l’élection présidentielle en décembre 2024, les liens se renforcent entre le Ghana et l’AES. »
Seydou Fané