Quelques heures seulement après l’entrée en fonction du nouveau président des États-Unis, Donald Trump, un décret présidentiel a annoncé, lundi 20 janvier, la suspension pour trois mois de l’aide étrangère américaine. Cette décision a provoqué de vives inquiétudes au sein de la communauté internationale, à commencer par l’Organisation des Nations unies (ONU).
Dans un communiqué publié par son porte-parole, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exhorté l’administration américaine à envisager des « exemptions supplémentaires » pour préserver les programmes humanitaires et de développement essentiels. « La survie et les moyens de subsistance des communautés les plus vulnérables dans le monde dépendent de cette aide », a-t-il déclaré.
Alors que les États-Unis figurent parmi les principaux donateurs internationaux, la suspension soudaine de leur aide risque de déséquilibrer des programmes cruciaux, déjà fragilisés par les multiples crises mondiales. António Guterres a insisté sur la nécessité d’une coopération stratégique entre Washington et l’ONU pour faire face aux défis mondiaux tels que la lutte contre la pauvreté, le changement climatique ou les crises migratoires.
O.K
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