« Depuis plusieurs mois, un conflit oppose le Gouvernement malien à Barrick Gold, l’un des plus grands producteurs d’or au monde, concernant l’exploitation du complexe minier de Loulo-Gounkoto », explique Le Républicain. « La société canadienne, poursuit le journal prévient que si son incapacité à expédier de l’or de sa mine de Loulo-Gounkoto au Mali n’est pas résolue dans la semaine à venir, elle devra suspendre temporairement ses activités à la mine ».
C’est toujours le statut quo, constate L’Indépendant « dans la guerre déclenchée par les autorités de la Transition contre la firme Barrick Gold Corporation depuis plusieurs mois. A la date d’aujourd’hui, la société n’est toujours pas autorisée à expédier le stock d’or produit dans son complexe minier de Loulo-Gounkoto, dans le cercle de Kéniéba, région de Kayes ».
Pour Nouvel Horizon, ressemble à une radicalisation entre le Gouvernement malien et le géant minier canadien, Barrick Gold. Dans un communiqué rendu public, hier 6 janvier 2025, le plus grand producteur d’or du pays qui détient le complexe Loulo-Gounkoto dans le cercle de Kéniéba, a annoncé que les autorités du pays ont émis une ordonnance de saisie conservatoire à l’encontre de son stock d’or sur son site ».
« Barrick Gold se déchaîne et menace de suspendre temporairement ses opérations au Mali, titre Le Soir de Bamako qui précise que Barrick Gold Corporation n’est toujours pas autorisée à expédier l’or de son complexe minier de Loulo-Gounkoto au Mali, un stock d’or désormais frappé d’une ordonnance de saisie conservatoire, empêchant son exportation et perturbant les opérations de la société, qui s’insurge contre cette ordonnance de saisie conservatoire, qualifiée injustifiée et contraire aux mécanismes convenus de règlement des différents ».
Dementi de la mort de Thierno Amadou Hady Tall
« vérité ou manipulation ? S’interroge, Le Républicain. Un enregistrement audio attribué à Amadou Kouffa, chef de la Katiba Macina affiliée au Groupe de Soutien à l’islam et aux Musulmans (JNIM) suscite une vive émotion au Mali et au-delà ».
« Aucune confirmation de la mort Khalife », insiste L’indépendant. Les autorités de la Transition n’ont pas encore réagi à l’annonce de cette mort. Également aucune confirmation n’est venue du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) du groupement des leaders spirituels musulmans (GLSM) dont il était membre et d’autres associations islamiques du Mali et d’ailleurs ».
Seydou Fané