« À quelques heures de l’effectivité du retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO, les trois chefs de la diplomatie se sont réunis hier, dimanche 26 janvier, à Ouagadougou pour parvenir à une stratégie commune dans leurs négociations, qui vont s’ouvrir autour des formalités de leur retrait attendu mercredi 29 janvier », annonce L’indépendant en sa Une.
La réunion, précise L’Essor, « présidée par le chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop, avait pour objectif de dégager une approche commune dans la définition des formalités de séparation avec la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ».
L’échéance, soupire Nouvel Horizon, « pour le retrait officiel des trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) arrive à grands pas ». À trois (3) jours, relève le journal, « de cette date fatidique, les ministres des Affaires étrangères de la Conférence des États du Sahel se sont réunis hier, dimanche 26 janvier 2025, dans la capitale burkinabè ».
À la Une également ce matin : L’ intervention de l’ambassadeur du Mali auprès de l’ONU à la réunion du Conseil de sécurité
« Les 4 vérités de l’AES », s’exclame Info-Matin, qui souligne que, dès l’entame de son discours, l’ambassadeur Konfourou a salué l’initiative de la présidence algérienne d’organiser cette réunion cruciale. Selon le journal, l’ambassadeur a souligné que la lutte contre le terrorisme représentait une préoccupation existentielle pour les populations des Etats membres de l’AES et pour l’ensemble du continent. Le journal ajoute qu’il a rappelé les conséquences désastreuses de l’intervention de l’OTAN, autorisée par le Conseil de sécurité.
Dans son intervention, poursuit Les Échos, « l’ambassadeur malien a dénoncé le rôle de certains pays, notamment la France et l’Ukraine, qu’il accuse de soutenir des groupes terroristes opérant au Mali. Il a déploré le silence du Conseil de sécurité face à ces allégations, tout en appelant à une plus grande transparence et impartialité dans la gestion de la crise sahélienne ».
Il a insisté, affirme L’Essor, « sur le cas de l’Ukraine, qui a ouvertement revendiqué son appui aux groupes terroristes opérant au Mali. Cette situation préoccupante a été évoquée par l’ambassadeur comme étant particulièrement alarmante, car ces actions se sont déroulées sans que les Nations Unies n’émettent une quelconque condamnation officielle ».
Dissension au sein des parties signataires de la Déclaration commune du 31 mars
Profonde divergence de vue. Tout comme de nombreux mouvements et regroupements politiques sous cette transition, pointe Le Pays, « les parties signataires du 31 mars 2024 ne sont plus en odeur de sainteté, au point d’imaginer qu’elles sont en instance de divorce ». En tout cas, constate encore le journal, « c’est ce qu’on peut déduire de la sortie de la plateforme Alliance JIGIYA KURA, membre signataire du 31 mars, se désolidarisant de la déclaration ambiguë faite au nom de ce regroupement le 22 janvier dernier à propos du retour à l’ordre constitutionnel au Mali ».
À cause des divergences de vue, ajoute Info-Matin, « son parti politique, la CODEM, n’a pas signé la récente déclaration de ladite coalition.
« Les membres des parties signataires de la Déclaration commune du 31 mars ne parlent plus le même langage », a déclaré Alassane Abba, cité par Les Échos, qui relève que plusieurs formations politiques, dont la CODEM, avaient choisi de ne pas signer le dernier document qui demandait un chronogramme précis.
Un jeune homme tué à Ansongo
« Le secteur d’Ansongo n’en finit pas de vivre sous la hantise des hommes sans foi ni loi », déplore L’indépendant. En témoigne le meurtre atroce d’un certain Mahamadou Ibrahim, dit Alpha, alors qu’il se rendait dans la ville de Bara. Cet assassinat s’ajoute à une série d’actes criminels ayant régulièrement ébranlé les populations locales du cercle d’Ansongo.
Selon les sources locales contactées par le quotidien, le jeune homme, âgé de 25 ans, a été sauvagement abattu hier, dimanche 26 janvier, par des individus armés non identifiés. Après l’échec, précise L’Indépendant, « de leur tentative de braquage, les assaillants l’ont poursuivi à mi-chemin entre Bara et Ansongo, avant de lui tirer à bout portant ». « Il a été tué sur le coup », regrette L’indépendant.
Des incidents sécuritaires signalés dans la région de Bandiagara
Des sources concordantes, annonce encore L’indépendant, « ont fait état d’une incursion terroriste dans le secteur de Bankass, visant la localité de Doh. Plusieurs individus ont lancé, hier dimanche 26 janvier, une attaque contre ladite localité, à coups de plusieurs tirs nourris ». Le journal indique que certaines sources évoquent des pertes en vies humaines et des dégâts matériels.
Seydou Fané
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