Les journaux se sont fait l’écho, ce matin de la chronique publiée hier par l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé sur le retrait définitif du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO.
« L’ex-Premier ministre Modibo Sidibé réagit au retrait définitif du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO, s’exclame L’indépendant en sa première page. Selon lui, la division de l’espace Ouest-Africaine ne sert ni les populations ni les États, ajoutant que la création de l’Alliance des États du Sahel (AES ) ne doit pas être un projet d’isolement ».
Au-delà des partis politiques, constate L’indépendant « des leaders politiques et non les moindres désapprouvent la désintégration à l’image des anciens Premiers ministres et Modibo Sidibé ». Ce dernier, poursuit le journal « président du parti FARE AN KA WULI, l’a décrit, hier, le 29 janvier 2025 comme un tournant décisif pour le Mali et l’Afrique de l’Ouest ».
« Voilà des mois que nous tirons la sonnette d’alarme à plusieurs occasion pour qu’aujourd’hui ne soit pas. Mais devons-nous en rester là ? Rester figés au 29 janvier serait tragique pour l’avenir de notre pays et pour les Ouest-Africaines que nous sommes. Ce retrait de la CEDEAO ne peut-être une finalité. Il doit être un point de départ pour une réflexion plus profonde sur la trajectoire et l’avenir de notre région », écrit Modibo Sidibé repris par Nouvel Horizon.
« Il n’est donc pas trop tard ! Faisons-nous du 29 janvier une opportunité, mobilisons les prédispositions des uns et des autres, affirmons une volonté commune de préserver les populations qui se vivent comme citoyen d’un espace Ouest-Africain sans frontière », note Info-Matin qui a repris l’intégralité de cette chronique.
Info-Matin s’interroge sur l’intention de Me Mountaga Tall dans le nouveau pôle politique
Que veut Me Mountaga Tall ? C’est la question que le journal se pose en sa première page.
« Rassembler les formations politiques en vue de faire un bloc prospectif face au gouvernement en vue de défendre l’intérêt immédiat et futur de la démocratie malienne », explique le quotidien privé qui ajoute : « Loin de s’opposer au sens grégaire du terme, il s’agit pour l’acteur historique du Mouvement démocratique, Me Mountaga Tall, d’engager avec les autres la réflexion autour de la charte des partis politiques et afin de formuler des propositions communes au gouvernement qui a donné 14 mars comme deadline pour lui faire parvenir des propositions ». « Il s’agit-il bien de cela ou une glissade pour obliger les autorités à emprunter le chemin vers le retour à l’ordre constitutionnel, sans aucun préalable, doléance substantielle de la classe politique toutes tendances confondues », s’interroge encore Info-Matin.
Seydou Fané
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