Les ministres en charge des questions de développement des trois pays membres de la Confédération des Etats du Sahel (le Mali, le Burkina Faso et le Niger), se sont réunis hier jeudi 16 janvier 2025 à Bamako pour examiner l’opérationnalisation des actions prioritaires du pilier « développement » de la feuille de route de l’AES.
La rencontre a été l’occasion de saluer le leadership des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel, qui ont fait du développement une priorité absolue pour répondre aux aspirations profondes de leurs peuples. Dans son allocution d’ouverture, le ministre Alousséni Sanou a souligné : « La Confédération des États du Sahel suit allègrement son chemin, au gré de l’évolution du temps et des changements géostratégiques ». Il a rappelé la création de la Confédération lors du sommet de Niamey en juillet 2024, marquant un tournant dans la coopération régionale.
Les ministres ont par ailleurs réaffirmé leur engagement ferme à mettre en œuvre les actions prioritaires identifiées pour stimuler le développement au sein de la Confédération. Parmi les priorités majeures, on retrouve la création d’une Banque confédérale pour l’investissement et le développement, la mise en place de projets intégrateurs pour renforcer les infrastructures de transport, et la sécurisation énergétique des États membres.
Création d’infrastructures
Les actions retenues par la réunion visent à répondre aux besoins pressants d’intégration économique et d’infrastructures dans la région. Le ministre SANOU a particulièrement insisté sur le projet de Banque Régionale d’Investissement, une initiative capitale pour le financement des projets structurants, et sur la mise en place de mécanismes pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens. Ces initiatives sont vues comme des leviers essentiels pour améliorer les conditions de vie des populations et renforcer la cohésion sociale au sein de la Confédération.
Les ministres ont également souligné l’importance d’une centrale d’achats pour les produits de première nécessité, afin d’assurer un approvisionnement régulier et de lutter contre les pénuries dans la région. Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large d’harmonisation des politiques économiques et de mutualisation des ressources pour le développement.
Dadji dite Rokia Diarra