Les journaux reviennent ce matin sur la libération des 11 leaders politiques arrêtés en juin dernier.
« Affaire des 11 leaders politiques : enfin la fumée blanche », titre Info-Matin. « Après cinq longs mois en détention, la bonne nouvelle est tombée hier : les onze leaders politiques sont désormais libres. Après cette période difficile passée loin de leurs familles, ils sont désormais parmi les siens mettant ainsi fin à une affaire qui a suscité beaucoup de commentaires. Leur libération était attendue comme l’une des alternatives pour décrisper la tension politique », explique le quotidien. Il s’agit de Moustapha DICKO et Yaya SANGARÉ (Adema-PASJ), Amidou MAIGA (RPM), Abderhamane KORERA (ASMA-CFP), Moulaye HAÏDARA (PDES). Samba COULIBALY (NEMA). Mamadou TRAORÉ (UNION), Laya Amadou GUINDO (ADRP), Mohamed Aly BATHILY (M5RFP-MALI KURA), Mamadou TRAORÉ dit Le Roi (ALTERNATIVE POUR LE MALI), Malley CAMARA (CNDR).
« En plus des nombreux appels à la libération formulés par leurs camarades politiques, les acteurs de la Société civile et des Organisations de Défense des Droits Humains, notamment la Fédération Internationales des Droits Humains (FIDH), la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) et d’autres Organisations de Défense des Droits Humains, il faut reconnaître que cette libération a été acquise suite à la médiation faite par l’ancien Premier ministre, M. Ousmane Issoufi Maïga auprès du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta », rappelle Nouvel Horizon. « Après un premier rejet par le Procureur en fin septembre 2024, demande de liberté provisoire en appel des onze (11) cadres politiques avait été aussi rejetée en novembre alors même que le juge en charge de l’Affaire au Tribunal de la Commune V avait ‘’donné son quitus’’ pour leur libération ‘’sous contrôle judiciaire’’ », ajoute le journal. Pour L’indicateur du Renouveau « cette libération de ces cadres politiques pourra, sans doute, être un grand pas en avant dans la gestion de la crise politique actuelle ».
A la Une également : La rencontre du Premier ministre avec la classe politique
« Le Premier ministre le Général de Division Abdoulaye Maïga a rencontré hier jeudi, la classe politique au Centre de formation des Collectivités territoriales de Bamako », nous dit Les Échos. Selon L’indépendant, cette réunion avait trois points à son ordre du jour : prise de contact, point d’étape de la révision des listes électorales, présentation des réformes politiques et perspectives ainsi que questions diverses. Le quotidien précise qu’« à l’issue de cette réunion de prise de contact, aucun calendrier électoral n’a été dévoilé encore moins un délai fixé pour la fin de la Transition ». L’indicateur du Renouveau nous dit que les chefs des partis politiques ont promis de soutenir le gouvernement « mais demandent un calendrier électoral précis ».
Deuxième visite du Premier ministre à la Direction générale de l’EDM
« Une semaine après sa première visite à l’Énergie du Mali (EDM), le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Général de division Abdoulaye Maïga est revenu à la charge hier jeudi 5 décembre 2024 pour évaluer l’application des consignes fermes qu’il avait émises », rapporte Le Soir de Bamako. « Le Général de division Abdoulaye Maïga a d’abord rencontré la Direction d’EDM-SA pour recenser les propositions de solutions avant de présider une séance de travail avec les membres du gouvernement en charge de l’Energie, de l’Economie et de l’Industrie, la direction de l’Énergie du Mali (EDM), ainsi que des acteurs sociaux, dont les représentants des secteurs pétrolier, bancaire et minier », ajoute L’indépendant. La société a notamment suggéré de « tirer avantage de l’offre énergétique régionale ». Sur ce volet, il a été proposé de « renforcer les interconnexions avec la Côte d’Ivoire (rétablir le partenariat avec la CIE) pour stabiliser l’approvisionnement en électricité, né- gocier des accords avec d’autres pays pour diversifier les importations et améliorer l’infrastructure existante pour réduire la perte d’énergie pendant l’importation », précise le document de synthèse des propositions », explique le quotidien.
La justice malienne émet des mandats d’arrêt contre les deux premiers responsables de Barrick Gold
« Alors que quatre (04) de ses cadres sont déjà sous mandat de dépôt pour les griefs portant notamment sur le «blanchiment de capitaux et atteinte aux biens publics», le Président Directeur Général (PDG), M. Mark Bristow et le Directeur Général (DG), M. Cheick Abass Coulibaly du géant canadien Barrick Gold, qui détient le Complexe Loulo-Goungoto dans le Cercle de Kéniéba, sont visés depuis, hier jeudi 05 décembre 2024, par un mandat d’arrêt décerné par le Pôle National Économique et Financier », relève Nouvel Horizon. Le journal explique que cela est la suite du « bras de fer » qui oppose depuis quelques semaines, le Gouvernement de la Transition aux géants miniers en exploitation au Mali. Selon L’indépendant, le doyen des juges d’instruction du Pôle National Économique et Financier ordonné à tous huissiers de justice et agents de la force publique « de rechercher et de conduire à la Maison d’Arrêt » Dennis Mark Bristow qui se serait rendu aux Etats Unis d’Amérique depuis le 10 juillet dernier. « Il est poursuivi par la justice malienne pour avoir ‘’à Bamako, Mali entre 2019 et 2023 commis des faits de blanchiment de capitaux, violation à la réglementation des relations financières extérieures des Etats membres de l’UEMOA’’ », précise le quotidien.
Mory Keïta