Les combats ayant opposé pendant trois jours les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) au mouvement M23-AFC à Goma ont causé la mort de plus de 3 000 personnes et fait des milliers de blessés, selon un rapport de l’organisation des Nations-Unies.
D’après un rapport de l’ONU, environ 2 000 corps ont déjà été inhumés par les communautés locales et la Croix-Rouge, tandis que près de 1 000 autres restent encore entreposés dans diverses morgues de Goma.
« De nombreux corps en état de décomposition sont toujours présents dans certaines zones, notamment à l’aéroport et à la prison centrale de Goma. Les acteurs humanitaires font face à plusieurs défis, notamment des risques sanitaires majeurs et une pénurie de sacs mortuaires. Actuellement, seuls 500 sacs sont disponibles, dont 100 destinés aux enfants et 400 aux adultes », a déclaré un responsable de l’OCHA en RDC.
Il a ajouté que la situation sanitaire est alarmante, rendant l’enterrement des corps prioritaire afin d’éviter une catastrophe sanitaire. L’OMS précise dans son dernier bilan que 900 corps restent encore dans les morgues des hôpitaux de la ville.
Le rapport annonce que l’Assemblée nationale et le Sénat, réunis en congrès ce mardi, ont examiné la situation sécuritaire dans l’Est du pays. Une commission mixte sera mise en place afin de proposer au président Félix-Antoine Tshisekedi des solutions pour endiguer cette crise humanitaire et sécuritaire.
O.K
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