Une enquête de Afrobarometer Roun 10 publié le 31 janvier dernier affirme que 91% de Maliens sont accords avec la décision du Mali de se retirer de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
« Il ressort de cette enquête que les Maliens approuvent la sortie du Mali de la CEDEAO et croient en la capacité de l’Alliance des États du Sahel (AES) à améliorer la sécurité dans la région », rapporte Le Républicain qui note que parmi qui sont informés de la sortie du Mali de la CEDEAO, neuf sur dix disent approuver cette sortie.
Cette enquête précise Info-Matin « qui s’est déroulée en novembre 2024 sur toute l’étendue du territoire national a porté sur les perceptions des Maliens sur la CEDEAO, l’AES, la zone (franc). Le journal ajoute qu’à la lecture des résultats de l’enquête l’on se rend compte que la plupart des Maliens qui sont informés des récentes décisions de leur pays concernant la CEDEAO soutiennent fermement ces choix.
En regardant les chiffres, commente Info-Matin « l’on constate que l’écrasante majorité, d’entre eux, approuve la sortie du Mali de la CEDEAO et estime que les besoins de leur pays sont pris en compte par l’Alliance des États du Sahel (AES). » selon le journal, l’AES est perçue comme ayant une affluence économique et politique positive sur le Mali par plus de huit répondant sur 10, contre seulement deux sur 10 pour la CEDEAO.
Les responsables de l’Alliance pour la Paix et la Concorde (APC ) appellent les rebelles à revenir à des meilleurs sentiments
« Il faut dialoguer avec tous les acteurs », titre Info-Matin qui poursuit : « Alors que l’opinion nationale se polarise autour du dialogue avec les groupes armés, les responsables de l’APC sont convaincus de la nécessité de discuter avec tout le monde »
« En tant que nous allons essayer d’aller vers le communautariste, nous ne pourront pas nous en sortir. On fait la paix avec ceux contre qui on est en guerre », a déclaré le Président de l’APC Alhamdou Ag Ilyéne cité par le journal.
Il a précisé, poursuit Les Échos « que l’APC est une association oeuvrant dans le cadre institutionnel de l’État et qu’elle ne prétend pas détenir de solution miracle mais mise sur le dialogue comme principal levier d’action ». Interrogé par les journalistes, explique Les Échos, Mossa Ag Attather a réaffirmé la nécessité de dialoguer avec toutes les parties prenantes du conflit, y compris celles en opposition armée avec l’Etat. »
« Nous n’avons aucun complexe à parler avec tout le monde, y compris ceux qui sont en belligérance avec l’Etat. Ce sont précisément ces acteurs qu’il faut convaincre, en mettant tout en œuvre pour les ramener à la raison », a-t-il insisté selon le journal.
Révision de la charte des partis politiques
« En prélude à la lecture de la charte des partis politiques adoptée par la loi numéro 05047 du 18 août 2005, le Président du Congrès National d’initiative Démocratique-Faso Yiriwa Ton (CNID-FYT), Me Mountaga Tall a réuni les partis politiques en vue de parler d’une seule voix », nous dit Nouvel Horizon. Selon Me Tall, rapporte Le Soir de Bamako « les partis politiques s’engagent ensemble à mener une analyse approfondie du texte principal qui les régit en toute indépendance, sans aucune interférence extérieure. « Il est primordial que nous détermons ensemble nos objectifs et la direction à prendre pour l’intérêt supérieur du peuple malien qui demeure à la fois nos militants et nos électeurs », a-t-il indiqué.
L’Imam Mahmoud Dicko attendu à Bamako le 14 février
Comme annoncé partout, explique Le Pays « l’ex-autorité morale du Mouvement du juin 5-Rassemblement des Forces patriotiques (M5-RFP), en l’occurrence Mahmoud Dicko, imam de la mosquée de Badalabougou, en commune V du district de Bamako est attendu au Mali, ce 14 février 2025 ». Pour Le Pays, plus de doute, le grand imam de Badalabougou s’apprête à revenir au bercail. Considérée comme une simple rumeur, l’information a été confirmée par ses proches. « Nous rendons grâce à Allah, le Tout Puissant qui nous a permis de voir ce jour. Notre imam, cheickh Mahmoud Dicko a, depuis quelques moments, quitté son domicile pour Algérie, laissant ses amis, sa famille, ses collaborateurs et soutiens dans la nostalgie » indique-t-on dans une vidéo publiée par ses proches, rapporte le quotidien.
Seydou Fané