Dans une déclaration officielle signée par son président, M. Aguibou Bouaré, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a fait part de sa profonde inquiétude face aux violations persistantes des droits civils et politiques. Ces préoccupations concernent notamment les allégations de disparitions forcées et la montée des discours de haine à caractère religieux.
La CNDH souligne la nécessité impérative de préserver la dignité humaine en s’appuyant sur des cadres juridiques solides, à savoir la Constitution du 22 juillet 2023, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), ainsi que la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées adoptée en 2006.
A cet égard, l’institution nationale des droits de l’Homme a réaffirme son engagement en formulant plusieurs recommandations. Elle appelle l’Etat à ssumer pleinement sa responsabilité de protéger les populations contre toute forme de violation des droits humains.
La déclaration invite les citoyens s’abstenir de tout propos ou acte susceptible d’inciter à la haine, en particulier ceux fondés sur des croyances religieuses.
Elle invite aussi le Gouvernement à dopter des mesures concrètes pour mettre un terme à ces pratiques qui menacent l’ordre public.
La Commission Nationale des Droits de l’homme met en garde contre les conséquences graves des discours et actes incitatifs à la haine et à la violence, soulignant qu’ils constituent souvent un terreau pour des troubles sociaux majeurs.
Seydou Fané