La commune d’Ansongo a vibré ces derniers temps au rythme du mouvement de la jeunesse. La calomnie politique et népotisme ont caractérisé cette mise en place des instances qui a complément divisé l’opinion de la jeunesse de la cité des koukias.
Comme à l’accoutumée, la commune d’Ansongo est habituée à la facilité pendant les périodes de renouvellement. Les mains invisibles ont toujours impacté le choix des jeunes pendant les renouvellements des instances. Ce fut le cas avec l’élection de 2019 lorsque des systèmes ont imposé des candidats partout au Mali. Le cas d’Ansongo a contribué à la division de la jeunesse en sous clan. Ce même système est au cœur de la mésentente entre cette jeunesse pas qu’a Ansongo seulement mais dans plusieurs autres communes. Dans la commune de Tessit, le président élu n’est pas du bureau sortant, le seul candidat éligible a été combattu par le système. Dans la commune de Bourra, le représentant du président de la commission est le directeur de campagne d’un candidat. Ce dernier a profité pour éliminer plusieurs électeurs issus des villages et fractions au profil de son candidat et le dernier est la commune d’Ansongo qui connait déjà des graves crises et divisions au sein de la jeunesse et a assisté selon des candidats a des violations et manquements graves qui ont entaché l’élection du 06 Juillet 2024.
Pour éviter d’éventuelles crises, la commission nationale doit impérativement analyser avec prudence les différentes requêtes, car pour beaucoup comparativement aux années précédentes il y’a eu du changement.
Il faut une véritable refondation au niveau des instances jeunes et la commission se doit d’assainir le terrain afin de mettre fin aux manigances et aux tracasseries du système intouchable qui choisit qui doit siéger ou pas et ces manières de faire qui détruisent d’avantages la jeunesse.
Certains candidats malheureux de la région de Gao y compris ceux d’Ansongo, prévoient de saisir la justice, si la commission nationale de renouvellement tarde à réagir. Certainement pas une bonne nouvelle pour cette jeunesse manipulée par des systèmes qui se croient plus puissant que la commission nationale de renouvellement. Le pire est que dans certaine localité y compris le cercle d’Ansongo, le renouvellement des instances est devenu une lutte pour les différents partis politique, et chaque parti vise la tête. C’est pourquoi des millions sont souvent investi dans une si petite chose.
Toutes ces ingérences, contribuent a divisé encore plus la jeunesse et la commission nationale est hautement interpellée et doit se saisir personnellement de ce dossier qui pour beaucoup n’est que partie remise.
A.B.K