Hier mardi 13 novembre, le Procureur Général de la Chambre civile d’instruction de la Cour Suprême du Mali, s’est opposé à la demande de mise en liberté provisoire de l’ex-ministre de l’Économie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko et du Col-major Nouhoum Dabitao, tous inculpés dans le cadre de l’affaire de l’avion présidentiel et des équipements militaires.
« La liberté provisoire refusée à l’ancienne ministre Bouaré Fily Sissoko et au Colonel-major Dabitao, s’exclame Le Soir de Bamako. Le procès de l’affaire de l’avion présidentiel et des d’équipements militaires militaires, qui était très attendu par les Maliens, s’est tenu à un moment où plusieurs protagonistes devant aider à tirer le vrai de l’ivraie était abonnés, certains pour raison de décès (IBK, Soumeylou Boubéye Maïga) et d’autres pour refus de se soumettre à la Justice, notamment Les Sidy Mohamed Kagnassy, Amadou Kouma, Moustapha Ben Barka et bien d’autres ».
Suite à leur demande de mise en liberté provisoire, poursuit L’indépendant « après le renvoi à nouveau sine die en instruction du dossier de l’exécution du contrat Guo-Start dénommé achat de l’avion présidentiel et des d’équipements militaires devant la Chambre civile d’instruction de la Cour Suprême, les inculpés ont comparu, hier mercredi 13 novembre, devant des juges de la Chambre d’accusation de la même juridiction ». A cet effet, enchérit le journal « le Procureur Général de cette Instance supérieure s’est opposé à la requête de l’ex-ministre de l’Économie et des finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, en prison depuis 2021 et de l’ancien Directeur du Commissariat des Armées (DCA), le Colonel-major Nouhoum Dabitao, interpelé le 14 mars dernier ». Toutefois, note encore L’indépendant « il a ordonné de relaxer l’ancien Directeur de Cabinet avec rang et prérogatives de ministre du Président IBK, Mahamadou Camara ».
Malgré le passage d’une dizaine de témoins, déplore Nouvel Horizon « des heures d’interrogatoires, et la version des faits des accusés, la Cour, trois semaines après le début du procès, n’a pu se prononcer sur la culpabilité ou non des intéressés ». Bien que ce rejet de la demande, conclut Nouvel Horizon « n’ait pas encore été motivé pour certains et accepté pour d’autres, des questions planent ».
Quelques jours après la publication d’un article sur la fermeture de la Direction Générale de la station TotalEnergies pour raison d’accumulation d’impayés fiscaux, Info-Matin rétrace : « TotalEnergies n’a jamais été fermée ».
Suite à notre intitulé explique Info-Matin « Affaire TotalEnergies-fermeture pour non-paiement d’impôt. La fin de l’Amnistie fiscale, publié le 11 novembre 2024, nous avons reçu le Droit de Réponse de la Direction de la société TotalEnergies Marketing Mali SA ».
Seydou Fané