« Insécurité dans le cercle de Macina : Plus de 70 villages déplacés », titre L’indicateur du Renouveau. Selon un habitant contacté par le journal, plusieurs villages, situés dans des zones agricoles du cercle de Macina, se sont vidés de leurs habitants, dimanche 10 novembre 2024. Selon notre interlocuteur, précise L’indicateur du Renouveau « ces abandons sont dus essentiellement à la recrudescence des attaques des groupes armés qui continuent de terroriser les paisibles citoyens ».
5 personnes tuées dans une attaque aux engins explosifs improvisés dans le secteur de Mourdiah région de Nara
Cinq personnes, rapporte L’indépendant « ont trouvé la mort dans une attaque aux engins explosifs improvisés (EEI) dans le secteur de Mourdiah dans la région de Nara ». L’incident explique le journal « est survenu dans une zone qui est régulièrement dans le collimateur des groupes armés affiliés au JNIM ».
Les faits, relate le quotidien privé « sont déroulés, au cours du week-end dernier, dans la localité de Grindigué (sous-préfecture de Madina Kagoro), lors que leur charrette a sauté après son passage sur un engin explosif improvisé (EEI) ». Ces personnes conclut L’indépendant « ont été tuées sur le coup et leur charrette détruite ».
« Les groupes armés terroristes accentuent la pression au pays Dogon, enchérit Le Soir de Bamako. La semaine dernière, des centaines de personnes ont fui pour échapper à la violence de ces criminels ». Il s’agit, précise le quotidien du soir « des villages de Dorou, Korou dans la région de Bandiangara, et de Den et Yolo dans le cercle de Bankass, où des attaques ont été perpétrées ». En une semaine, note encore le quotidien du soir «près de 20 éléments de Dana-Amasagou et dix civils ont perdu la vie. S’ajoutent à cela des villages incendiés et pillés ainsi que du bétail volé par les hommes armés ».
Le Mali dénonce l’inaction après le dépôt de la plainte de l’Alliance des États du Sahel (AES) à l’ONU
Le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale dénonce l’inaction de la communauté internationale
Lors de la clôture du Forum de partenariat Russie-Afrique, hier lundi 11 novembre 2024, nous dit Info-Matin « le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop a critiqué la communauté pour son inaction face à la plainte déposée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger auprès du Conseil de sécurité des Nations unies ». En effet, poursuit le quotidien privé « les pays de l’AES accusent l’Ukraine de soutenir activement les groupes terroristes dans le nord du Mali. Une situation que le ministre qualifie l’inacceptable ».
Chef de la Diplomatie malienne, relève L’indépendant « a fustigé, hier lundi, l’attitude de la communauté internationale vis-à-vis de la plainte du Mali contre l’Ukraine devant l’ONU ». Selon Abdoulaye Diop, cité par L’indépendant « le Conseil de sécurité des Nations Unies n’a même pas accusé réception de la plainte introduite par l’Alliance des États du Sahel contre Kiew ».
Le procès en appel de l’universitaire Étienne Fakaba Sissoko renvoyé au 2 décembre prochain
« Pas de liberté pour Étienne Fakaba Sissoko, affirme Info-Matin. Son procès en appel devait s’ouvrir hier lundi 11 novembre, et il était présent avec son avocat. Mais la Cour d’appel a renvoyé le dossier au 2 décembre pour vice de procédure, et a maintenu M. Sissoko en prison ».
Étienne Fakaba Sissoko, ajoute Nouvel Horizon « qui est poursuivi pour atteinte au crédit de l’État, injure et diffusion de fausses nouvelles perturbant la paix publique, suite à la publication de son livre devait être jugé par la Cour d’appel après avoir fait appel de sa condamnation par le tribunal du pôle National de lutte contre la cybercriminalité ».
Ce dossier pointe le journal « qui devait passer hier lundi 11 novembre 2024 a été renvoyé au 2 décembre 2024 pour citation régulière de la partie civile, la Direction Générale du contentieux de l’État en l’occurrence ».
Il sera donc jugé le 20 mais, annonce L’indépendant « en première instance puis condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis, pour atteinte au crédit de l’État et diffusion de fausses nouvelles de nature à troubler la paix publique».
Cette affaire, rappelle Le Républicain, « remonte à la publication en 2023 de son ouvrage controversé intitulé : propagande, Agitation, Harcèlement, la Communication sous la transition militaire Mali ». Dans cet ouvrage relève Le Républicain « Dr. Sissoko critique la gestion de la communication gouvernementale durant la période de transition, attirant ainsi l’attention des autorités judiciaires ».
« Ce dossier est une affaire sensible. Le contentieux de l’État n’est pas là. Donc, je veux que le dossier soit renvoyé à une date très proche, car Étienne Fakaba Sissoko est gardé en prison depuis longtemps », a déclaré l’avocat de l’enseignant-chercheur, cité par L’indicateur du Renouveau.
Seydou Fané