L’investiture du 47ème président des États-Unis a réuni de nombreuses personnalités politiques du monde entier, mais certaines absences ont particulièrement attiré l’attention. Parmi les grands absents de la cérémonie figuraient le président russe Vladimir Poutine, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, trois figures clés de la scène internationale.
Volodymyr Zelensky, qui avait exprimé son désir d’assister à l’événement, n’a finalement pas reçu d’invitation officielle. Cette exclusion peut s’expliquer par une volonté de la nouvelle administration de prendre ses distances vis-à-vis du conflit russo-ukrainien, ou encore de redéfinir sa politique étrangère à l’égard de l’Europe de l’Est. Malgré le soutien indéfectible des États-Unis à l’Ukraine ces dernières années, ce choix soulève des interrogations quant aux futures relations entre Washington et Kiev.
L’absence de Vladimir Poutine, quant à elle, n’est guère surprenante au regard des tensions persistantes entre les États-Unis et la Russie. Depuis le début du conflit en Ukraine, les relations entre Moscou et Washington sont marquées par des sanctions économiques et une rhétorique diplomatique particulièrement tendue. La non-invitation du président russe confirme la position ferme de la Maison-Blanche à l’égard du Kremlin et réaffirme l’isolement diplomatique de la Russie sur la scène occidentale.
De son côté, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou ne figurait pas non plus parmi les invités. Cette absence peut être interprétée comme le signe d’une relation plus nuancée entre Washington et Tel-Aviv.
La Rédaction