Jugées contraires à la loi N°04-038 du 5 août 2024 relative aux associations, l’État malien, à travers la Direction Générale de l’Administration du territoire ( DGAT) a suspendu les activités de la Fédération Nationale des Orpailleurs du Mali (FNOM).
« Racket sur les sites miniers, s’exclame Info-Matin. L’Etat du Mali, à travers la Direction Générale de l’Administration du territoire (DGAT), a annoncé, le mercredi 6 novembre, la suspension des activités de la Fédération Nationale des Orpailleurs du Mali (FNOM) avec effet immédiat sur toute l’étendue du Territoire ».
Cette décision poursuit Le Soir de Bamako « prendra effet jusqu’à nouvel ordre, comme l’indique une note de la Direction Générale de l’Administration qui précise les motifs de cette mesure surprenante ». Dans le message, note encore le quotidien « dont l’objet est la suspension des activités de la Fédération Nationale des Orpailleurs du Mali (FNOM) avec effet immédiat sur toute l’étendue du territoire, adressé aux gouverneurs de régions, au District de Bamako ainsi qu’aux préfets et sous-préfets, le directeur national de l’Administration fait état de pratiques jugées contraires à la loi N°04-038 du 5 août 2024, modifié, relative aux associations ».
Au-delà des troubles à l’ordre public, relève L’indicateur du Renouveau « que pourraient causer ces agissements, la Direction Générale demande de faire suspendre avec effet immédiat toutes les activités de la Fédération Nationale des Orpailleurs du Mali jusqu’à nouvel ordre ». Pour rappel, précise le journal « une centaine de membres de la Fédération Nationale des Orpailleurs du Mali a été reçue par le premier ministre Dr. Choguel Kokalla Maïga, le jeudi 18 avril 2024, à la primature ».
A la Une également ce matin : La Justice a condamné, hier l’Imam prêcheur Bandiougou Traoré condamné
« Le tribunal du pôle national de lutte contre la cybercriminalité a condamné de nouveau l’imam prêcheur Bandiougou Traoré, hier jeudi 7 novembre, en délibéré pour deux ans de prison ferme », affirmé L’indépendant qui précise qu’il est reproché au récidiviste prêcheur ‘’ des injures et délits à caractère religieux par le biais d’un système d’information’’ au cours du sermon d’un vendredi, dont la vidéo a été viral sur les réseaux sociaux.
C’est le lundi 9 septembre 2024 conclut , Nouvel Horizon que « l’imam Bandiougou Traoré qui effectue des sermons relayés en direct sur les réseaux sociaux, a été interpellé pour avoir tenu des propos contre les femmes en général et particulièrement les femmes militaires et sportives à qui, il reprochait de porter short » .
« Le stade enchaîne un sans-faute, soupire Les Échos. Avec trois succès en trois rencontres en phase de groupe, c’est un parcours glorieux pour les poulains de Boubacar Kanouté ». Après leur victoire arrachée, poursuit Les Échos « au bout du suspense mardi, les Blancs de Bamako affrontent mercredi 6 novembre au Palais des Sports de Treichville d’Abidjan, pour le comte de la deuxième journée de l’Elite 16 ».
L’hebdomadaire Aujourd’hui Mali revient ce matin sur le parcours de l’ancien Amadou Toumani Touré (ATT) en ouvrant ses pages aux témoignages des proches et anciens collaborateurs du défunt
« Une présidence de preuves et d’épreuves, commente en première page Aujourd’hui Mali. Ce que l’on retient d’emblée de lui, c’est qu’il fut un vaillant soldat, un humoriste, un médiateur, un homme politique, un chef d’État, un président de la République qui a fait ses preuves dans la gestion des affaires de l’Etat. Un seul personnage répond à cette description dans l’histoire sociologique du Mali : Amadou Toumani Touré ». Aujourd’hui, pointe l’hebdomadaire « l’évocation des initiales ATT renvoie infailliblement à la date fatidique du MARDI 10 NOVEMBRE 2020 qui vit rappelé à Dieu le 4éme président de la République du Mali, chantre et soldat de la démocratie malienne ».
« Papa fut un père modèle, un confident, un vecteur social pour la famille… », témoigne la fille aînée d’Att, Fanta Touré.
Seydou Fané