Village de Douna Pen : Des terroristes exigent le paiement d’une taxe aux chrétiens
« La menace terroriste continue à peser sur la liberté de culte au Centre du Mali, alerte Nouvel Horizon. Selon « Aide à l’Eglise en Détresse » (AED), les adeptes du christianisme font face à une détérioration de leur condition de vie dans les deux localités de la région de Mopti ». Selon l’AED cité par Nouvel Horizon, un groupe extrémiste islamiste actif dans la région taxe à hauteur de 25000 francs CFA (environ 40 dollars) tous les adultes chrétiens de plus de 18 ans à Douna-Pen, le plus grand village chrétien de la partie orientale de Koro, dans le diocèse de Mopti. L’organisation note, Nouvel Horizon « révèle que le versement de cette somme est la condition désormais pour la libre pratique du christianisme dans la région ».
« Le JNIM multiplie les réunions et prêches publics dans la villages », s’exclame Le Soir de Bamako qui se demande si les groupes armés terroristes ne sont-ils pas en train de défier les forces armées de l’AES. Pour le quotidien du soir, la question se pose au vu de la situation actuelle dans certaines. Selon informations recueillies par le journal, des radicaux affiliés au JNIM se signalent dans des villages à la frontière Mali-Burkina, où ils multiplient les réunions et prêches publics. « Les informations indiquent que le chef de ce groupes dans la région, Abou Yahya, semble être en mission en tant qu’émissaire du criminel Amadou Koufa », croit savoir Le Soir de Bamako.
Le mouvement Tabalé a suggère dans son rapport mensuel, la suppression des caisses noires pour Assimi Goïta, Malick Diaw et Choguel Kokalla Maïga, des salaires pour les ministres
« Le Mouvement Tabalé le prône dans son rapport mensuel publié mardi, relève L’indépendant. En lieu et place de ces privilèges et traitements onéreux, qui aggravent la crise financière aiguë que traverse le pays, la plateforme préconise des indemnités de travail ».
A cet égard, enchérit le journal, « la plateforme suggère la suppression de toutes les caisses noires au sein des institutions de la Transition et la renonciation à leurs salaires du président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, du Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga et l’ensemble des membres du gouvernement ainsi que du président du Conseil National de Transition (CNT), le Général de Corps d’Armée Malick Diaw, au profit d’indemnités de travail ».
Seydou Fané