Les journaux maliens reviennent ce matin, sur la rentrée scolaire 2024-2025, dont le coup d’envoi a été donné hier lundi par le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga.
« Après le report du 1er octobre dernier, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a donné le coup d’envoi de la reprise des cours au Lycée Notre Dame du Niger. Cette année, ils sont 150.000 élèves, passants et redoublants », annonce L’Essor en sa Une.
Le point d’orgue de la matinée, poursuit L’indicateur du Renouveau « été l’exposé de la leçon de modèle sur l’entreprenariat. Ce fut un moment d’échanges et de partage avec les apprenants ».
De son côté, Nouvel Horizon évoque plus de 4 millions d’écoliers retournés sur les bancs ‘’dans un contexte de crise prolongée’’. Pour le journal, il aura fallu un report, de multiples tractations avec les syndicats de l’Éducation Nationale et de nombreux travaux dans des établissements scolaires endommagés pour qu’enfin les élèves maliens puissent retourner sur les bancs de l’école. « Hormis les difficultés financières rencontrées par bon nombre de ménages en raison de la situation économique du pays, le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF) révèle que plus de 4 millions d’écoliers retournent sur les bancs, et plus de deux 2 millions d’enfants hors du système scolaire doivent être réintégrés dans un contexte de crise prolongée », précise-t-il.
Des enseignants ont manqué à l’appel à Kidal
En effet, pointe L’indicateur du Renouveau, « dans la région de Kidal, bien que des enseignants soient présents, certains ne sont encore à leur poste ». « Des conditions sont en train d’être mises en place pour le départ de ces enseignants absents du premier jour, rassure le porte-parole de la Synergie des Syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016 ».
Après son enlèvement par la police, Mahamane Mariko en appelle au Procureur de s’autosaisir pour laver sa dignité
Mahamane Mariko a animé une conférence de presse le samedi dernier sur son interpellation par la police. « Il a déclaré avoir été violenté moralement et physiquement dans une condition dégradante et inhumaine dans sa cellule de garde vue, filmé et la vidéo publiée sur les réseaux sociaux, rapporte L’indépendant. D’où son appel à faire toute la lumière sur ce comportement venant des policiers du commissariat de Torokorobougou (4ème arrondissement) ».
Des villages assiégés dans la région de Bandiangara
Selon L’indépendant, la situation sécuritaire reste toujours volatile dans la région de Bandiangara. Malgré des ratissages dissuasifs, raconte le quotidien privé, « les groupes armés terroristes (GAT) continuent d’assiéger un certain nombre de villages de cette région. Au moins une dizaine de ces villages ont été détruits au cours de ces incursions meurtrières, entraînant des mouvements de milliers de populations ».
Le journal précise que plusieurs individus armés non identifiés ont été signalés, le week-end dernier, dans le secteur de Bandiangara. Ils ont été aperçus à bord de pick-up et de dizaines de moto. Ce n’est pas le seul mouvement d’hommes armés signalés au même moment, par endroits, dans les environs de Bankass, constate L’indépendant. Des villages de Toucoumbé et Kori Kori ont été assiégés, fin octobre par plusieurs hommes armés ».
Seydou Fané