Soma Dramane Diarra dit ‘’le vieux’’ condamné à 2 ans de prison ferme pour meurtre  

Poursuivi pour avoir tué Sitan Konaré qui lui réclamait 30.000 FCFA à titre d’arriérés de loyers, Soma Dramane Diarra dit Le vieux s’est vu condamner, le 22 avril dernier , par la Cour d’Assises de Bamako, à 2 ans de prison ferme. 

Les procès du 22 avril dernier  de la Cour d’Assises ont commencé par celui de Soma Dramane Diarra dit ‘’le vieux’’. Inculpé pour meurtre, l’accusé a reconnu à la barre tous les faits qui lui étaient reprochés. Les hommes en robe rouge de la Cour lui ont donc infligé 2 ans de prison de ferme.
Retour sur le film des faits rocambolesques reprochés à Soma Dramane Diarra. Courant avril 2020, un groupe de jeunes prenait en location une chambre dans la maison de Sitan Konaré, en raison de 5.000 F CFA par mois, dans le quartier de Diamarabougou (Markala). Aminés de mauvaise foi, lesdits jeunes ont fini par libérer la chambre. Parce que la propriétaire, Sitan Dramane Konaré, a refusé qu’ils amènent des filles dans sa maison. Ainsi, Dramane Diarra sera envoyé par eux pour lui remettre un mois de loyer, à savoir 5.000 F CFA.  Mais, quelques jours plus tard, Sitan Konaré réclama 30.000 FCFA à titre d’arriérés de loyers aux locataires et se présenta au domicile de Dramane Diarra pour informer les parents de ce dernier par rapport à ces arriérés.

Dramane DIARRA ayant été informé, il intercepta Sitan KONARÉ dans la rue en la menaçant tantôt de l’égorger tantôt de la tuer si elle continuait de l’importuner pour le problème d’arriérés de loyer qu’il ne refusait de reconnaître.  Sitan, prise de peur, sous la menace faite à son endroit, n’a trouvé mieux que de se rendre chez l’imam du quartier et chez l’ancien maire de Markala et une de ses amies pour les informer.

C’est ainsi que trois jours plus tard, le corps sans vie de Sitan Konaré sera retrouvé auprès du canal appelé Pont rouge. Ce qui a abouti alors à l’ouverture d’une information judiciaire contre Dramane DIARRA pour meurtre.

Lors de l’interrogatoire sur le fond du dossier, l’inculpé a reconnu avoir menacé de mort Sitan Konaré dans le but de la dissuader sans avoir eu l’intention de mettre sa menace à exécution.

Bamakomatin