Ce sont des sujets abordés par les journaux maliens, ce matin.
« Un mois après la double attaque meurtrière ayant frappé Bamako, le commandant de l’Ecole de Gendarmerie de Faladié limogé » soupire L’indépendant.
« L’École de Gendarmerie de Faladié change de main, s’exclame journal. L’établissement militaire a servi de cadre, hier jeudi 24 octobre, à la cérémonie de passation entre le nouveau Commandant Colonel Ibrahim Traoré et son prédécesseur Colonel Daouda Fofana. Le départ de ce dernier de ce poste sonne comme un limogeage, un mois après l’attaque du 17 septembre ayant causé la mort de dizaines de sous- officiers et d’auxiliaires de la gendarmerie ».
Visite du ministre de l’administration Territoriale et du Président de l’AIGE aux équipes techniques
Le ministre d’État et le Président de l’AIGE rendent visite aux équipes techniques installées dans les centres secondaires des Mairies de Lafiabougou et Magnambougou. C’était dans le cadre des opérations d’établissement et de révisions des listes électorales.
« Les plus hautes autorités tiennent à ce que le retour à l’ordre constitutionnel demeure une réalité », a assuré hier, le Général de Division Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation qui a effectué une visite cité par Nouvel Horizon.
« Globalement tout se déroule bien, constate Nouvel Horizon. C’est la conclusion tirée par le ministre d’État, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement, le général de Division Abdoulaye Maïga à l’issue de sa visite de constat dans les opérations de révisions annuelles des listes électorales ». Cette visite poursuit, Nouvel Horizon, « conjointement initiée avec l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections (AIGE) a été rendue aux équipes techniques installées dans les centres secondaires des Mairies de Lafiabougou et Magnambougou.
Et L’indépendant de revenir sur ces propos du ministre d’État : « malgré le contexte sécuritaire particulier, les autorités tiennent à ce que le retour l’ordre constitutionnel demeure ». Pour le quotidien privé, cette déclaration ne passera pas inaperçue auprès de la classe politique et des organisations de la société civile à caractère politique qui attendent impatiemment que le Mali renoue avec la démocratie.
« Le ministre de l’Administration Territoriale appelle à la mobilisation », s’exclame L’indicateur du Renouveau. Les deux personnalités, note L’indicateur du Renouveau, « ont fait le constat d’un manque d’engouement autour du processus avant d’inviter tous les acteurs politiques et de la société civile à la mobilisation pour la réussite de cette révision en vue d’obtenir un fichier électoral consensuel pour élections prochaines ».
A la fin de cette visite, pointe Le Soir de Bamako, « le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation a rappelé la vision du président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, qui concerne la situation politique dans le pays ».
Le porte-parole des marchands de bétail enlevé
« Le porte-parole des vendeurs, Boubakary Cissé dit Boubou Tiggal, enlevé par des inconnus », nous dit L’indicateur du Renouveau qui précise : « suite à la fermeture des marchés de bétail dans la ville de Bamako, les vendeurs de bétail et de viande ont entamé le mardi 22 octobre 2024, un mouvement d’arrêt de travail illimité dans le District de Bamako. Depuis hier jeudi, leur porte-parole, Boubakary Cissé dit Boubou Tiggal, enlevé, demeure introuvable ».
Seydou Fané