Trois corps sans vie ont été retrouvés mercredi 10 juillet dans une maison à Ouezinbougou. Selon les sources de Bamakomatin, le drame aurait été causé par la fumée d’un groupe électrogène.
Les corps des victimes ont été retrouvés dans leur chambre vers le matin. Leurs décès sont dûs aux fumées projetées par un groupe électrogène d’un voisin. Ce dernier avait persuadé les victimes de garder son engin dans leur maison sans fenêtre. Ils ont accepté de mettre le groupe dans leur chambre et l’inévitable s’est produit au milieu de la nuit. Ils sont tous morts. Parmi les défunts, il y’a un jeune de 20 ans et les deux autres ont respectivement 30 et 40 ans.
Selon un agent de l’équipe la protection civile dépêchée sur le lieu du drame, ayant voulu garder l’anonymat, la plupart d’entre eux n’avaient pas de cicatrices ou blessures quelconques. « Nous avons été appelés par les voisins pour nous informer que ces trois personnes ont été retrouvées sans vie. Cet acte ignoble a été provoqué par la fumée d’un groupe électrogène d’un voisin », a-t-il affirmé. Selon ses explications, le propriétaire du groupe électrogène aurait demandé à l’un des victimes de garder son engin pour le lendemain. Elles ont embarqué le groupe en marche dans leur chambre sans fenêtre et la porte serait fermée à clé.
Ainsi, les agents de la protection civile ont déposé les coprs à la morgue de l’hôpital dermatologique de Bamako (ex-institut Marchoux) de Djikoroni-Para en commune IV du District de Bamako vers midi.
Caractérisée par l’arrêt relativement long de la circulation d’oxygène dans le corps, l’asphyxie est selon un médecin légiste contacté par Bamakomatin, une urgence médicale. Entraînant l’interruption de l’apport en oxygène aux organes et tissus, elle est susceptible d’engendrer le coma suivi généralement d’un arrêt cardiaque. Pour faire à cette situation, dira le spécialiste, la ventilation et l’aération des lieux de travail et des dortoirs jouent un rôle essentiel pour limiter la concentration de l’ensemble des gaz toxiques ou fumées dans l’air ambiant.
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