Comparu devant la cour d’assises de Bamako, le mercredi 03 avril 2024, Bouba Sangaré a été condamné à 2 ans d’emprisonnement dont 1 an avec sursis pour agression sexuelle sur sa nièce Aïssata Sidibé.
Les faits reprochés à l’inculpé remonte au 19 juillet 2022. En effet, l’oncle de Aïssata Sidibé, cultivateur de son état a saisi Monsieur le Procureur de la Republique près du Tribunal d’Instance de Dioila pour une plainte contre le nommé Bouba SANGARE pour agression sexuelle sur la personne de sa nièce Aïssata SIDIBE, déficiente mentale de son état, mineure âgée de 14 ans.
Entendue par les enquêteurs, la fillette Aïssata SIDIBE a confirmé les faits, notamment que le nommé Bouba SANGARE, un ami de la famille, a profité de l’absence de ses parents pour entretenir des rapports sexuels avec elle, en dépit de son opposition, il a récidivé son acte à cinq (05) reprises et à chaque fois, son agresseur la menaçait de garder le silence.
Le certificat médical de la victime Aïssata SIDIBE établi le 19 juillet 2022 par le Médecin-chef du Centre de Santé de N’Golobougou, conclut qu’elle présentait «une ouverture vaginale périnée traumatique avec de petites déchirures récent pouvant laisser passer l’index droit (l’hymen n’est pas intact), une petite rongeur sur les parois latéraux du vagin».
A la réception de la procédure d’enquête préliminaire établie à cet égard, le parquet dudit tribunal a opté pour l’ouverture d’une information judiciaire contre le susnommé pour viol.
Le nommé Bouba SANGARE, interpellé, n’a pu que reconnaitre l’entièreté des faits qui lui sont reprochés. Il a déclaré qu’il n’a entretenu des relations sexuelles avec la victime qu’une seule fois et avec son assentiment .
A la barre , il a martelé que « la fille et moi étions ensemble. On a couché ensemble jusqu’à deux reprises depuis qu’elle était chez son père » a t’il affirmé. Puis d’ajouter : « elle m’avait demandé de l’argent pour une cérémonie et je l’avais expliqué que j’avais pas d’argent ». Il poursuit ses propos en disant qu’ « après quelques jours, elle est partie me menacer à la maison en disant que si je ne la donne pas son argent d’ici demain que je verrais bien qu’elle type de personne elle es . De ce fait , elle a affirmé que je l’ai violé»
La cour dans sa sagacité a condamné Bouba Sangaré à 2 ans de prison son 1 an avec sursis pour viol Faits prévus et punis par les articles 3, 226 et 325 du Code Pénal.
Barakissa Koné