La 10ᵉ assemblée générale élective de l’ordre des conseillers fiscaux du Mali s’est tenue le samedi 28 septembre 2024 au centre du secteur privé. À l’issue des travaux, le président sortant Mohamed Koné a été reconduit pour son second mandat.
Une confiance renouvelée à la tête de l’ordre des conseillers fiscaux du Mali pour Mohamed Maïga. Il dirige désormais un bureau de cinq (5) membres pour une durée de deux (2) ans. Cette élection s’explique par la grande prouesse réalisée par son équipe malgré le contexte politique difficile. Au nombre duquel figure en bonne place l’établissement d’une bonne relation entre l’ordre et ses partenaires directs. En l’occurrence, le département de tutelle qui est le ministère de l’Économie et des Finances, la direction générale des Impôts, la Chambre de commerce et d’industrie, le patronnat du Mali, entre autres. En un mot, ce bureau a permis à cette profession, qui est l’ordre des conseillers fiscaux, d’avoir une visibilité à l’interne et à l’international. « Nous avons œuvré au cours de cette mandature pour faire connaitre la profession. Et faire en sorte que les gens puissent faire la différence avec d’autres professions voisine comme les experts-comptables, les avocats » indique le secrétaire général de l’ordre, Filifing Dembélé.
Sur le plan international, l’ordre a fait montre d’une grande représentativité du Mali en participant à plusieurs grands rendez-vous initiés par l’union des ordres fiscaux de l’Afrique de l’Ouest dont il est membre. Une organisation qui a aussi pour vocation de donner une certaine visibilité à la profession dans l’espace.
Comme plusieurs regroupements, l’ordre est confronté à d’énormes difficultés, notamment le problème des clientèles. Un fait pointé du doigt par le président d’honneur Abdramane Sall. « Le conseil fiscal s’occupe des investissements directs et étrangers . À défaut, ils sont aujourd’hui obligés de travailler avec les petites et moyennes entreprises » regrette-t-il. À cela s’ajoutent les difficultés avec l’administration fiscale (le problème d’interprétation des textes) et l’exercice illégal de la profession, donc une concurrence déloyale qui ne dit pas son nom.
En termes de perspective, le nouveau président Mohamed Koné entend poursuivre la relecture des textes portant sur la création de l’ordre. Il est sûr que ce défis sera relevé, car le département de tutelle (ministère de l’Économie et des Finances) met tout en œuvre dans ce sens.
À noter qu’un conseiller fiscal a pour mission de faire en sorte que la fiscalité soit vulgarisée donc de faire en sorte que le citoyen comprenne ses obligations fiscales.