La cour d’appel de Bamako a rejeté ce mardi, la demande de mise en liberté des 11 cadres politiques arrêtés en juin dernier.
Ces cadres politiques, membres de la « Déclaration du 31 mars » ont été arrêtés dans la soirée du 20 juin 2024 alors qu’ils étaient en réunion dans un domicile privé. A cette période, les autorités de transition avaient suspendu les activités politiques des partis et des associations dans le pays. Quelques jours plus tard, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour « opposition à l’exercice de l’autorité légitime » et « complot ».
Malgré de nombreuses négociations et des appels à leur libération, ces politiques restent en détention. Ils sont répartis entre 4 prisons à travers le pays : Bamako, Koulikoro, Kéniéroba et Dioïla. Dans un post sur le réseau social Facebook, ce mardi dans la matinée, l’ancien Premier ministre Moussa Mara a dit avoir rendu visite pour la troisième fois, à ses 11 camarades, dans les lieux de détention respectifs.
Mory Keïta