C’est dans un discours télévisé diffusé par les télévisions nationales des trois pays membres de la Confédération (le Mali, le Burkina Faso et le Niger), que le Colonel Assimi Goïta a dressé le bilan de l’an I de la création de l’organisation sous régionale.
C’est le 16 septembre 2023 que les chefs d’Etat du Mali, du Burkina Faso et du Niger, respectivement le Colonel Assimi Goïta, le Capitaine Ibrahim Traoré et le Général de Brigade Abdourahamane Tiani ont signé la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES). Objectif de la jeune organisation sous régionale : établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle au bénéfice des populations des trois Etats. Un an après, « le chemin parcouru est encourageant », déclare le Colonel Assimi Goïta, nommé à la tête de la Confédération de l’AES, le 6 juillet lors du 1er congrès de l’organisation ténu à Niamey au Niger. « Dans le domaine sécuritaire, nos forces armées ont relevé de défis majeurs face à des adversaires soutenus par des Etats tiers à l’image de L’Ukraine qui a ouvertement soutenu de s’arranger du côté du terrorisme au Sahel et pour défendre l’intégrité de nos territoires et notre souveraineté », se félicite le Colonel Assimi Goïta qui promet de continuer à « lutter sans relâche contre toute forme du terrorisme ».
Pour rappel, les États de l’AES ont décidé de quitter la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), le 28 janvier 2024. Ils accusent a CEDEAO d’être « sous l’influence de puissances étrangères ». Malgré des négociations, les trois pays restent fermes sur cette décision et et annoncent la mise en circulation d’un nouveau passeport biométrique de l’AES dans les prochains jours.
Mory Keïta