Le Premier ministre le Général de Division Abdoulaye Maïga a rencontré hier jeudi les journalistes à la Maison de la Presse.
« Les restrictions aux libertés d’expression et le grand retard qu’accuse la fameuse aide publique à la presse ont constitué le plat de résistance de face-à-face premier du genre » rapporte L’indicateur du Renouveau. De la liberté de la presse, explique le journal « à la relecture des textes régissant le cadre juridique des médias maliens, en passant par la fameuse question de l’aide à la presse, le Président de la Maison de la Presse, Bandiougou Danté, s’est penché sur ces différents maux qui assaillent la corporation ».
« Le plaidoyer pour un espace médiatique sain, titre Info-Matin. Par rapport à la création d’un espace médiatique sain, le chef du Gouvernement a précisé que nous sommes en démocratie et que des voies de recours existent pour traiter les éventuels abus ou manquements ». Il a également ajoute le journal « invité les professionnels des médias à faire preuve davantage de rigueur et de professionnalisme, tout en favorisant l’auto régulation ».
Le Premier ministre à la Maison de la Presse pour apaiser le climat social, écrit L’Essor qui souligne que c’est dans une ambiance décontractée que le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga s’est entretenu avec les représentants de l’ensemble de l’écosystème médiatique du Mali (presse écrite, radio, télé, presse en ligne), dans la salle de la Maison de la Presse. Le Président Bandiougou Danté, relève le quotidien national « est revenu sur les cas de violences faites aux journalistes dans l’exercice de leur métier, d’enlèvement, et d’assassinat mais aussi de la fermeture dans les conditions douloureuses de certains médias en citant l’exemple récent de Joliba Tv news. Il a dénoncé la lenteur avec laquelle les dossiers de la relecture et l’adoption de la loi sur la presse et l’aide publique à la presse sont traités ».
Au nom de la Maison de la Presse du Mali, pointe Nouvel Horizon « il a profité de cette tribune pour présenter des excuses aux autorités du Burkina Faso et à une partie de l’opinion Burkinabé qui se seraient senties offusqués pour des propos tenus sur Joliba Tv news et largement partagés sur les réseaux sociaux ».
A la Une également ce matin : Les avocats de l’ancien patron de la Sécurité d’État, le Co. Kassoum Goïta interpellent le PM sur son état de santé
Dans un courrier, précise L’indépendant « adressé au Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, lundi 9 décembre dernier, les avocats de l’ancien patron de la Sécurité attirent l’attention du Gouvernement sur l’état de santé de leur client qui se serait dégradé ces dernières semaines ».
La supposée création d’un parti politique par les militaires
« Le Pr. Ali Nouhoum Diallo accuse, le Premier ministre récuse, commente Le Soir de Bamako. Lors d’un rencontre des parties signataires de la déclaration Commune du 31 mars 2024, le Pr. Ali Nouhoum Diallo avait appelé les acteurs politiques à l’union face au danger que consisterait de voir les militaires au pouvoir créer leur propre parti, auquel la classe politique malienne actuelle devrait s’attendre à disparaître ». Cette figure majeure, ajoute L’indépendant « de l’ère démocratie du Mali a déclaré ceci : Si vous n’êtes pas unis, pour avoir plus qu’une coalition ou ne réfléchissez pas à avoir un même parti pour faire face aux militaires, eux-mêmes le feront ».
Aujourd’hui Mali nous rapporte cette information du Madagascar : « le président d’une autorité indépendante du Mali mordu par un chien.
Parti en visite à Madagascar, explique l’hebdomadaire « en compagnie de certains agents de son service, pour voir ce que fait son homologue, notre président a vécu une mésaventure. Pris de torpeur, il fait les cent pas autour de son hôtel pour se requinquer. Et voilà que sort de nulle part un chien qui se rue sur lui ».
Mordu et égratigné, poursuit Aujourd’hui Mali « il est rentré au pays, mais développe des symptômes qui nécessitent son hospitalisation à Bamako. Cependant, les soins qui lui sont prodigués ne sont à la mesure de la gravité du mal. Alarmée, une de ses tendres relations vole finalement à son secours ». En le transportant, détaille l’hebdomadaire « dans un pays européen. Et notre bonhomme d’ordinaire si loquace et constant dans le bling-bling reste muet sur l’incident. Ses compagnons de voyage aussi ».
Et Aujourd’hui Mali de conclure par cette interrogation : « A-t-il été mordu par un chien enragé ? Pourquoi est-ce lui qui a été mordu ? ». Les voies du Seigneur, prêche l’hebdomadaire « passent par là aussi ».
Seydou Fané