Moins d’une semaine après la libération de leurs camarades , les parties signataires de la déclaration Commune 31 mars ont animé un point de presse hier à Bamako . Au cours de cette rencontre avec la presse, le porte-parole des ex-détenus, Moustapha Dicko a demandé l’amélioration des conditions de détention dans les prisons.
Profitant de ce point de presse, rapporte Info-Matin « Moustapha Dicko est revenu sur les conditions de détention pitoyables dans notre pays, tout exhortant les autorités de la Transition à créer des centres de détention conformément a centaines valeurs ».
En clair, précise le quotidien privé « ils ont invité les autorités à améliorer les conditions de détention dans les prisons, tout en suggérant d’accélérer les procédures et d’aérer les espaces où s’entassent un nombre important de détenus ».
Moustapha Dicko, pointe Le Soir de Bamako « a fait un tour d’horizon des péripéties de leur arrestation, avant de saluer tous ceux qui se sont mobilisés pour les aider à faire face à cette épreuve. Il a salué notamment l’ancien premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, non moins Président de la Commission suivi de la Charte pour la paix et la réconciliation, dont le rôle en tant que facilitateur et médiateur de bons offices auprès des autorités aura été déterminant dans leur élargissement ».
Ils ont rendu hommage, poursuit Nouvel Horizon « aux personnalités qui ont joué un rôle de facilitateur dans la gestion de la situation notamment le président du Haut Conseil Islamique du Mali, Chérif Ousmane Madani Haïdara, le Chérif de Nioro du Sahel, M’Bouillé Haïdara ».
Le nouveau Président du M5-Rfp Mali kura, Modibo Sidibé, ajoute L’indépendant « a invité ses camarades à rester forts devant les intimidations et tentatives de bâillonnement de la liberté d’expression et d’opinion ». « Les étapes de cette nature, même si elles sont dures pour nos camarades, nos militants et nous-mêmes, doivent nous fortifier dans nos choix. Nous devons sortir plus forts, plus solides dans notre tête, avec une volonté plus ferme de travailler ensemble à faire en sorte que ce pour quoi nous nous sommes abattus et ce que nous voulons pour notre pays puissent aboutir », a déclaré l’ancien Premier ministre dans les colonnes du journal.
À la Une également : Le maintien en prison de Mme Bouaré Fily Sissoko et le Commissaire Colonel-major Dabitao
« Mme Bouaré Fily Sissoko et le Commissaire Col-major Dabitao n’ont-ils pas aussi droit à la liberté ? S’interroge Nouvel Horizon qui poursuit sur un ton critique : « quitte à faire un travail, autant bien le faire, disent certains. Le renouveau de la Transition malienne se déroule sous de bons auspices. Après trois ans l’avalanche d’inculpations de personnalités, il semblerait que la situation se décrispe et les autorités de la Transition veuillent aller vers un climat social plus apaisé ».
Dans cette optique, dénonce encore le journal « on assiste à la libération de personnes incarcérées et pour lesquelles, les appels à la clémence n’ont cessé de se multiplier. Tel est le cas de l’ancienne ministre de l’Économie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko et l’ancien questeur du Conseil National de Transition (CNT) , le Commissaire Colonel-major Nouhoum Dabitao, tous deux détenus dans le cadre des dossiers dits d’achat de l’avion présidentiel et des d’équipements militaires ».
La montée des eaux du Fleuve Niger fait des ravages dans la région de Gao
L’indicateur du Renouveau rapporte que 15 écoles sont menacées d’inondation dans les communes de Soni Ali Ber. « 15 écoles menacées d’inondations par les eaux du Fleuve dans les communes de Soni Ali Ber, Gounzoureye, Bara et Gabéro, région de Gao », affirme le quotidien qui précise que l’information a été donnée, mardi 10 décembre 2024, au cours d’une réunion d’urgence, présidée par le Directeur de l’académie d’enseignement de Gao.
Une colonne de rescapés de l’attaque de Kimparana foudroyée les vecteurs aériens de l’AES
Les groupes armés terroristes, explique Le Soir de Bamako « continuent de subir la pression des forces armées de l’Alliance des États du Sahel (AES). Après l’échec cuisant de leur assaut à Kimparana le samedi dernier, certains rescapés ont été neutralisés par des frappes aériennes près de la frontière avec le Burkina Faso ». Et le quotidien du soir de conclure : « ce groupe de terroristes a été anéanti par des forces conjointes alors qu’ils tentaient de rendre au Burkina Faso pour perturber la fête nationale ».
Seydou Fané