L’institut Malien de Recherche, action pour la paix et ses partenaires ( humanity United, International Développement Studies et Interpeace) , ont animé une conférence de presse ce mardi sur « implication et appropriation communautaire dans la résolution des conflits ». Il s’agissait de partager avec la presse, les résultats du projet « vestibule de la paix ».
Avant de présenter les résultats du projet aux journalistes, les organisateurs ont tenu d’abord, à procéder à la projection d’un film de 5 minutes. Lequel trace les grandes lignes du projet vestibule de la paix.
Le projet a un triple objectif : valoriser et renforcer la responsabilité et l’engagement citoyen, développer et tester une méthodologie dynamique et évolutive, attirer l’attention des acteurs nationaux et internationaux de consolidation de la paix du potentiel de la méthodologie.
Selon le directeur exécutif dudit projet, Alassane Niambélé, le projet repose sur l’idée que les conflits naissent toujours à partir de récits de vie individuels cumulés au fil des ans qui impactent la société. D’où, à son vis , l’importance de comprendre le point de vue individuel d’un échantillon bien représentatif de chaque communauté d’intervention afin s’asseoir une bonne base de l’analyse.
Il a affirmé que plusieurs processus de recherche action participative engagés par L’institut Malien de Recherche Action pour la paix ( IMRAP) et son partenaire Interpeace au Mali après les événements de 2012, ont révélé l’existence d’une crise de confiance profonde entre gouvernants et gouvernés.
Le président du Conseil d’administration, Djibril Diallo a pour sa part, indiqué que « la collecte et l’analyse des récits de vie individuels par les communautés qui se font en atelier, facilite la compréhension des communautés des relations causes-conséquences entre les facteurs de conflits établis via l’élaboration d’une carte système qui est une cartographie présentant les dynamiques conflictuelles et les facteurs de résilience ».
Le projet a pour cibles, les communautés à la base, les leaders religieux et politiques, les légitimités traditionnelles, les autorités administratives, militaires et sécuritaire.
Seydou Fané