En conférence de presse ce samedi, la Synergie des Associations et Mouvements des Jeunes du Pays Dogon a dressé le bilan de la situation sécuritaire du pays Dogon. De mai à juillet 2024, plus de 110 personnes ont été massacrées par les terroristes.
Depuis quelques mois, la barbarie humaine frappe le pays Dogon au grand-dam des civils . Les hommes sans foi ni loi y sèment la terreur. Nul ne peut cultiver son champ tranquillement au-delà de 11h du matin et à plus d’un kilomètre du village dans la plupart des localités. De mai à juillet 2024, les terroristes ont lâchement massacré plus de 110 personnes.
Plongée dans un désarroi total, la Synergie des Associations et Mouvements des Jeunes du pays Dogon s’est adressée à l’opinion publique sur la situation sécuritaire du Centre du pays. « Depuis notre dernière sortie médiatique, il y a sept mois, la situation sécuritaire dans le Pays Dogon ne s’est guère améliorée », a déploré, lors d’une conférence de presse tenue ce samedi, la plateforme regroupant les jeunes du pays Dogon.
Les populations du pays Dogon vivent dans une désolation quotidienne marquée par des massacres de populations, des incendies de villages, des vols d’animaux et d’autres biens précieux. Selon explications de la Synergie des associations, ces dernières semaines, la situation s’est beaucoup détériorée. « Depuis le 25 mai 2024, plus de 110 personnes ont été lâchement tuées », comptabilisent les responsables de la Synergie des associations.
Elle a dressé la liste des localités qui ont enregistré des victimes. « Voici quelques-unes de ces attaques : Diallassagou (19 morts), Noumoussso (12 participants à un mariage assassinés). Sokolo Kanda (2 paysans tués), Tigrou (4 riverains tués et le village vidé), Anakanda (2 forains tués), Djiguibombo (21 villageois tués). Dembo (26 paysans tues). Kobolagado (12 paysans tués). Endekanda (4 morts), Guiri (5 morts).
La Synergie a également déploré l’attaque meurtrière survenue, vendredi 26 juillet 2024, à Doundé qui a fait plus de 10 victimes.
« En cette période d’activité agricole, la psychose est totale. Nul ne peut cultiver son champ tranquillement au-delà de 11h du matin et à plus d’un kilomètre du village dans la plupart des localités », a encore fait savoir la Synergie des associations.
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