Par le biais du ministère de l’Administration Territoriale et celui en charge de l’Environnement et l’Assainissement, le gouvernement a lancé le lundi, 8 juillet, une campagne d’assainissement dans le District de Bamako. Il s’agit d’une vaste opération de curage visant à faciliter l’écoulement des eaux pluviales et améliorer le cadre de vie des populations.
La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement en plus des acteurs intervenant dans le domaine de l’assainissement. Comme indiqué plus haut, cette initiative permettra d’une part de faciliter l’écoulement des eaux pluviales afin de réduire les risques d’inondation et de maladies. D’autre part, il s’agira de sécuriser les personnes et leurs biens, contribuer à l’amélioration de leur cadre de vie.
Ce programme de curage et d’évacuation des déblais concerne plusieurs collecteurs et caniveaux dans les six (06) communes du district de Bamako. Selon les précisons du gouvernement, il conviendrai de noter dans un premier temps, « le curage de 32 911 mètres linéaires par le ministère en charge de l’Assainissement, pour un montant total de 300 000 000 FCFA » financé sur le Budget National. Secundo, on relève « le curage de 57 954 mètres linéaires par le même ministère pour un montant d’environ 521 586 000 FCFA » financé grâce à l’accompagnement du ministère en charge de l’Urbanisme et la Banque Mondiale à travers le Projet de Résilience Urbaine de Bamako (PRUBA).
En somme, le cumul du linéaire de collecteur à curer dans les six (06) communes s’élève à 90 865 mètres pour un besoin total évalué à 149 431 mètres linéaires. Ce qui représente une couverture de 60,81% du besoin de curage de collecteur en 2024 par le gouvernement, contre un taux de couverture de 40,36% en 2023.
Si des interrogations se posent encore sur l’évacuation des déblais issus de ces travaux de curage, le gouvernement rassure cette fois-ci qu’ils seront « enlevés et évacués vers la décharge finale contrôlée et compactée de Noumoubougou sous la surveillance et le suivi rapproché des bureaux de contrôles et la supervision de la Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et Nuisances ».
Fatoumata Boba DOUMBIA