Les accidents de la route font 1,3 million de morts et 50 millions de blessés chaque année dans le monde. Mme Dembélé Madina Sissoko, ministre des Transports et des Infrastructures, a révélé ces chiffres, ce dimanche 17 novembre en marge de la célébration de la 13ème édition de la Journée mondiale du souvenir des victimes d’accidents de la route.
Cette journée qui est célébrée chaque année, le troisième dimanche du mois de novembre, conformément à la Résolution 64/255 de l’Assemblée générale des Nations-Unies vise à rendre un vibrant hommage aux victimes des accidents de la route et à leurs familles. Selon Madame le ministre, cette journée révèle au grand jour une sombre réalité : la persistance à l’échelle mondiale, chaque année, des accidents de la route, qui font 1,3 million de morts et 50 millions de blessés dont la vie est bouleversée.
Elle a fait savoir que le rapport de situation sur la sécurité routière dans le monde, publié par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 2023, relève qu’une personne meurt toutes les 26 secondes dans le monde, suite aux accidents de la route. « Le rapport susmentionné indique que les accidents de la circulation ont été la principale cause de mortalité chez les enfants et les jeunes âgés de 5 à 29 ans et la douzième cause de mortalité, tous âges confondus. Les deux tiers des victimes de la route sont des personnes en âge de travailler, entre 18 à 59 ans », a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté que les motocyclistes et les autres conducteurs d’engins motorisés à deux ou plusieurs roues représentent 30 % des décès, les occupants de véhicules à quatre roues 25 %, les piétons 21 % et les cyclistes 5 %. « Les conducteurs et passagers de véhicules transportant plus de 10 personnes et des véhicules poids lourds, ainsi que les autres usagers représentent 19 % des décès », a affirmé Mme Dembélé Madina Sissoko.
La répartition des chiffres de ces décès selon le niveau de développement des pays révèle que 9 décès sur 10 surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et que les habitants des pays à revenu faible sont les plus exposés à un risque de décès, proportionnellement à leur population.
Seydou Fané