Cette coalition de partis politiques et d’organisations de la société civile ont apporté leur soutien à l’ancien Premier ministre et à son parti, à travers un communiqué en date du 8 novembre 2024.
« Les Démocrates maliens rassemblés au sein des Parties Signataires de la Déclaration commune du 31 mars ont appris avec indignation la perturbation violente d’un meeting animé le 27 octobre 2024 par l’ancien Premier ministre Moussa Mara dans un foyer de travailleurs maliens dans la région parisienne en France », dit le communiqué signé par une vingtaine d’entités. « En exerçant leur droit à l’expression libre devant leurs concitoyens à Paris, M. Mara et son équipe ont été violentés par les partisans de la pensée unique », ajoute-t-il.
Acquis fondamental de la Révolution de mars 1991, estime les Parties Signataires de la Déclaration commune du 31 mars, la liberté d’expression et d’opinion est un droit constitutionnel auquel tiennent les Parties Signataires du 31 mars. « C’est pourquoi, avec la dernière rigueur, elles fustigent l’attaque contre le meeting de l’ancien Premier ministre et le hooliganisme d’un autre âge auquel se sont adonnés des manifestants instrumentalisés », déclarent-elles.
A cette triste occasion, elles rassurent le Premier ministre Mara et l’ensemble des militants du Parti YELEMA « Le Changement » de leur « soutien conséquent et s’engagent à défendre en toute circonstance la liberté d’opinion ».
« Les Parties Signataires du 31 mars rappellent aux autorités leur devoir constitutionnel de veiller à la sécurité des citoyens menacés dans l’exercice de leur droit fondamental à la liberté d’expression et d’opinion », conclu leur communiqué.
Mory Keïta