Dans une déclaration publiée hier dimanche, les parties signataires de la déclaration commune du 31 mars 2024 ont rejeté les recommandations issues du dialogue inter-maliens.
« Les parties signataires de la déclaration commune du 31 mars 2024 dénoncent vigoureusement la mascarade de dialogue inter-maliens, initiée par les Autorités en place et rejettent ses recommandations », ont déclaré ces partis et regroupements politiques.
« Les masques sont tombés , parce que « le dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale, pour l’appropriation nationale du processus de paix » a été vidé de son contenu, détourné de ses objectifs initiaux », ont-elles déploré . Elles estiment que « l’ exercice qui vient de se terminer n’a accouché d’aucune initiative malienne de paix et de réconciliation ». Elles déclarent que les recommandations issues de ce dialogue « ne reflétant aucunement la volonté du Peuple, risquent d’exacerber la crise politique nationale et de plonger notre pays dans une instabilité sociale sans précédent ». « En quoi les recommandations relatives la prorogation de la durée de la transition, à la future candidature du colonel Assimi Goita , à l’affaiblissement et au musellement des partis politiques concourent-elles au rétablissement de la paix ? Pourquoi annoncer l’ouverture d’un dialogue avec les groupes armés à la fin du « Dialogue inter-Maliens » et non durant ce « Dialogue » ? », se posent les parties signataires de la déclaration commune du 31 mars 2024.
Selon eux, l’objectif « inavoué de cette vaste duperie est à présent connu : le retour de la paix au Mali, qui manifestement n’était pas la priorité de ce « dialogue inter-Maliens », peut attendre ».
« Les Maliens, des communes à Bamako en passant par les chefs-lieux de régions et la Diaspora qui ont participé de bonne foi à cette entreprise se rendent compte qu’ils ont été dupés », ont-elles dit.
MK