Après Hilary Clinton, c’est au tour de Kamala Harry d’échouer aux portes de la Maison Blanche. Après une éclatante victoire contre la candidate Démocrate, Donald Trump signe son retour sur le trône de l’oncle Sam dans une période marquée par des conflits armés, le terrorisme, les drames liés à l’immigration, les catastrophes naturelles et une crise économique persistante, entre autres. Face à ces nombreux défis, le désormais 47ème président des Etats-Unis sera-t-il une solution ou une partie des problèmes ?
L’élection présidentielle aux États-Unis qui cristallisait toutes les attentions a rendu son verdict avant la fin du dépouillement des bulletins de vote. Les américains ont jeté leur dévolu sur Donald Trump au dépend de Kamala Harry à l’issu d’un scrutin que les sondages donnaient serré. Malgré la joie exprimée par de nombreux dirigeants à travers des messages de félicitations pour saluer le retour de Donald Trump dans la maison Blanche après quatre ans d’absence, plusieurs observateurs demeurent sceptiques sur un changement notable de sa gestion des grands défis et estiment cependant qu’il peut influencer la guerre en Ukraine. Pour la reprise de la guerre commerciale avec la chine et le durcissement de la lutte contre les migrants, les observateurs ne se font pas d’illusion sur une amélioration ou un assouplissement dans la gestion de ces deux dossiers dont l’un a occupé une place de choix dans les promesses électorales.
Effet, le nouveau président envisage un vaste refoulement de migrants. Outre les observateurs, les leaders du Hamas ne s’attendent pas à un changement de la politique extérieure des Etats-Unis envers Israël avec l’élection de Donald Trump. Faut-il craindre une exacerbation de la tension. C’est question que l’on peut se poser quand on sait que lors de son premier mandat, le président Donald Trump a jeté l’huile sur le feu en transférant son ambassade à Jérusalem. Confronter au terrorisme, l’Afrique n’a elle aussi pas grand-chose à espérer au regard de son absence remarquée dans les propos de campagne du nouveau locateur de la maison Blanche, tout comme l’Europe qu’il avait soumis sous pression lors du premier mandat.
Au regard de l’abondance des réactions suite retour de Donald Trump dans la Maison Blanche que l’évènement avait cristallisé toutes les attentions. Salué par les uns et vu d’un mauvais œil pour les autres, le monde attend avec impatience la prise de fonction du 47ème président des États-Unis dont le premier mandat n’a pas laissé que de bons souvenirs.
Bakary Sangaré