Les rideaux se sont refermés ce mardi à la Mairie du District sur les travaux de l’atelier : « le contrôle citoyen de l’Institution Nationale des Droits de l’Homme (INDH) et des Organisations nationales de défense des droits humains pour la mise en œuvre des directives des organes de traitées pour le Mali ».
Cet atelier, qui s’est déroulé du 10 au 11 juin 2024 dans la salle de conférence de la Mairie du District , avait pour objectif global de former, informer, sensibiliser et outiller le staff technique et les commissaires de la CNDH, les Organisations de Défense des Droits Humains, et la Presse. « De façon spécifique, l’atelier vise à former, Informer et sensibiliser sur les recommandations des organes de traités en matière de respect et protection des droits de l’homme », a précisé, Aguibou Bouaré, président de la CNDH qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier.
Dans son discours, M. Bouaré est revenu brièvement sur le mandat de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) : « Autorité Administrative Indépendante et conforme aux principes de Paris, la CNDH a été créée par la Loi n° 2016-036 du 07 juillet 2016, la CNDH a pour missions la protection et la promotion des droits de l’homme ainsi que la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants ».
Il a rappelé aux participants à l’atelier, que dans le domaine de la protection des droits de l’Homme, la CNDH est chargée entre autres : d’entreprendre des enquêtes, notamment sur des questions de violations des droits de l’homme et d’adresser aux autorités concernées des recommandations sur des mesures visant à renforcer la protection et la culture des droits de l’homme ; de recommander aux pouvoirs publics toutes mesures tendant à renforcer le respect et l’effectivité des droits de l’homme , de veiller au respect des droits des groupes ou personnes vulnérables notamment les femmes, les enfants, les personnes âgées.
Le président de la CNDH a évoqué la situation sécurité du Centre du pays affirmant que le Mali fait aujourd’hui face à une période difficile marquée par des graves violations et abus des droits de l’homme et du droit international humanitaire.
Il a déclaré que la poursuite des hostilités vers le Centre du pays a sérieusement éprouvé la population civile, en particulier les femmes et les filles, victimes de la multiplication des formes de discrimination et de violence entre autres. C’est pourquoi, un renforcement des capacités de l’institution nationale des droits de l’homme et des organisations de la société civile vient donc à point nommé.
Datigui Fané