L’organisation sous-régionale ouest-africaine a condamné « sans réserve », ce jeudi, les attaques « barbares perpétrées par des groupes armés terroristes » dans la commune de Barsalogho au centre- nord du Burkina Faso.
Cette attaque survenue le samedi 24 août 2024 et revendiquée par le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), un groupe terroriste affilié à Al Qaïda, serait la plus meurtrière de l’histoire du Burkina Faso, avec une centaine de morts, selon plusieurs sources.
La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a, à travers un communiqué, présenté ses « sincères condoléances au gouvernement et au peuple burkinabè, en particulier aux familles endeuillées », avant de souhaiter un prompt rétablissement aux blessés. « La CEDEAO exprime sa solidarité au gouvernement et au peuple du Faso dans leurs combats incessants contre les terroristes », dit le communiqué.
La CEDEAO se dit « déterminée à lutter aux côtés des Etats de la sous-région pour éradiquer le terrorisme notamment par l’activation en cours de la force de lutte contre le terrorisme de la CEDEAO ».
La Commission a appelé tous les États de la sous-région à « intensifier leur coopération en matière de partage de renseignements, de sécurité des frontières et de mise en œuvre de la stratégie de lutte contre le terrorisme de la CEDEAO ».
Le Burkina Faso a créé avec ses voisins du Mali et du Niger, l’Alliance des Etats du Sahel (AES), en septembre 2023, pour faire face aux défis sécuritaires dans le Sahel. En janvier 2024, les trois pays ont annoncé leur retrait avec « effet immédiat » de la CEDEAO. L’organisation sous-régionale ouest-africaine a entamé des négociations afin de faire revenir les trois pays au sein de l’organisation.
M.K