Samedi, devant le Conseil de l’ONU, Mme Addae-Mensah, Directrice exécutive du Réseau d’Afrique de l’Ouest pour la Consolidation de la Paix (WANEP), a exprimé ses préoccupations concernant la décision prise en janvier 2024 par le Niger, le Mali et le Burkina Faso de quitter la CEDEAO pour former leur propre alliance. Selon elle, cette décision pourrait compromettre la stabilité régionale et affaiblir les efforts prodémocratique de la CEDEAO dans la région.
Mme Addae-Mensah a rappelé que, lors de son dernier sommet, la CEDEAO a approuvé la décision des trois États de quitter le bloc, mais a offert une période de transition de six mois (29 janvier – 29 juillet 2025) pour être réadmis s’ils le souhaitent. Néanmoins, les relations entre la CEDEAO et les trois États restent brouillées, a-t-elle constaté en se désolant que cette situation compromette la coopération multilatérale et bilatérale en matière de sécurité.
Selon Mme Addae-Mensah, la décision prise en janvier 2024 par le Niger, le Mali et le Burkina Faso de quitter la CEDEAO pour former leur propre alliance complique davantage la situation. Elle a averti que cette initiative « met en péril la stabilité régionale et le programme prodémocratique de la CEDEAO ».
Mme Addae-Mensah a souligné que, lors de son dernier sommet, la CEDEAO avait approuvé la décision des trois États de se retirer du bloc, tout en accordant une période de transition de six mois, du 29 janvier au 29 juillet 2025, pour permettre leur réadmission s’ils en exprimaient le souhait. Cependant, elle a déploré que les relations entre la CEDEAO et ces trois pays demeurent tendues, compromettant ainsi la coopération multilatérale et bilatérale, notamment dans le domaine de la sécurité.
Seydou Fané