« Le projet de loi de finances 2025 est sur la table du Conseil National Transition ( CNT) qui, a ouvert le 7 octobre dernier , sa session budgétaire, soupire L’indépendant. Selon le document, le budget d’État 2025 est arrêté en recette à 2.648, 900 milliards de FCFA et en dépenses à 3. 229,886 de FCFA, avec un déficit global de 580, 986 milliards de FCFA contre 682, 869 milliards de FCFA dans la loi de finances rectifiée 2024, soit une diminution de 14,92% ».
«Si le document est validé en état, croit faire le journal , la Cour Constitutionnelle passera de 1.077.812 milliards de FCFA à 1.399.698 milliards de FCFA, la Cour Suprême de 4.249.683 milliards de FCFA. L’enveloppe de l’autorité Indépendante de Gestion des Élections ( AIGE) y connait une hausse avec 6.093.173 de FCFA contre 4.935.027 milliards de FCFA ».
« Il reste toujours enclin au péché originel de déficit pour 580, 986 milliards de FCFA, relève le Soir de Bamako qui souligne que dans le budget pour 2025, les inscriptions en faveur du Ministère en charge de la Défense et celui en charge de la Sécurité enregistre globalement une progression par rapport au budget de 2024 ».
« Il y est prévu 21.222.916 milliards de FCFA pour L’Agence Nationale de la Sécurité d’État ( ANSE), note encore L’indépendant. Le projet de texte prévoit 17,216,139 milliards de FCFA pour la Présidence. Il accorde 13.897.297 milliards de FCFA au Conseil National de Transition ( CNT ) ».
Les groupes radicaux continuent de semer la terreur dans le pays, notamment la région de Mopti.
Dans la région de Mopti, déplore Le Soir de Bamako « ces hommes sans foi ni loi règnent en maîtres absolus. Ce ne sont pas les populations de Youwarou qui diront le contraire ».
Selon les informations recueillies par le journal, 19 chefs de villages de la commune de NDOJIGa sont entre les mains des terroristes depuis quelques jours. Il s’agit nous dit le quotidien, de chefs de villages partis à Youwarou pour récupérer une quarantaine de tonnes de vivres représentant un don du Commissariat à la sécurité alimentaire. En plus poursuit Le Soir de Bamako « des otages, les djihadistes ont emporté toute la quantité de vivres que ces chefs de villages transportaient pour aller distribuer aux populations de la Commune ».
Le Républicain dénonce pour sa part, les pratiques peu orthodoxes auxquelles s’adonnent des responsables de l’Office du Niger. « Quand des agents piétinent les paysans et s’approprient leurs parcelles », titre le journal fondé par Tiéblé Dramé, ancien premier des Affaires Etrangères. « Certains responsables de l’Office du Niger ont vu dans leur position une opportunité d’affaires, pointe Le Républicain, qui ajoute qu’au lieu de se rendre utiles aux paysans, en leur servant de bons conseillers pour la réussite de leurs activités agricoles, ces responsables au niveau local, n’ont pas trouvé mieux de les spolier, en s’adonnant à des pratiques peu orthodoxes pour s’approprier des terres ».
Affaire des travailleurs temporaires : Orange Mali, RMO et CEI assignées devant le tribunal du travail. C »est ce qu’on peut lire ce matin dans les colonnes de l’hebdomadaire d’investigation Le Soft
Le 3 octobre dernier, relate l’hebdomadaire « plus de 150 travailleurs, tous employés soit par la société Conseils-Etudes-Internationale Sarl ( CEI), soit par L’Agence Relations Mains d’œuvre Mali ( RMO Mali), mis à la disposition d’Orange Mali SA, ont assigné ces trois géants devant le tribunal du travail pour réclamation de justice ».
Selon l’hebdomadaire, plus de 850 d’entre eux ont été licenciés au cours du second semestre de l’année 2023. Cette mesure ajoute Le Soft « largement critiquée par les travailleurs concernés, les avait conduits à envisager des négociations avec Orange Mali pour un règlement à l’amiable ».
Seydou Fané