Après leur audition par le procureur de la République et un juge d’instruction, quatre personnes, dont trois journalistes, ont été placées sous mandat de dépôt au Tchad. La profession s’indigne et appelle à leur libération immédiate.
Parmi eux, Monodji Olivier, directeur de publication du journal Le Pays, correspondant de RFI et collaborateur de FM Liberté, Ndilyam Guekidata, collaborateur de Le Pays, et Mahamat Alhissein, journaliste à la télévision nationale.
Leur arrestation suscite une vague d’indignation au sein de la profession. L’Union des journalistes tchadiens (UJT) et le Patronat de la presse tchadienne ont rapidement appelé à la mobilisation pour obtenir leur libération.
Selon des médias tchadiens, leur arrestation aurait un lien avec l’inauguration de la Maison russe de N’Djamena. Plusieurs observateurs s’inquiètent d’un climat de plus en plus hostile aux journalistes et au droit à l’information.
Dans les prochaines semaines, la réaction des autorités sera scrutée de près, alors que les organisations de défense des droits des journalistes s’organisent pour dénoncer ces interpellations et réclamer le respect du cadre légal encadrant l’exercice de la profession.
D. Diarra