« C’est un bon début, note Info-Matin. A l’instar de plusieurs pays de Umma islamique, les fidèles musulmans de notre pays ont entamé ce samedi 1er mars 2025 le Ramadan, mois sacré de la région majoritaire de notre pays qui coïncide, depuis plusieurs années, avec une vague de chaleur torride. Aussi, en prélude au mois de Ramadan, le gouvernement avait mis beaucoup de pressions sur l’EDM en vue de l’amélioration substantielle de la fourniture de l’électricité aux populations ».
Le journal précise que c’est dans ce cadre que l’EDM, réitèrant sa demande de mise à sa disposition du combustible indispensable au fonctionnement de ses centrales, a présenté le 19 février son plan ramadan bâti sur l’assurance de la fourniture de 19 heures d’électricité par jour aux populations si le gouvernement garantit le carburant, attendant la fin des travaux de la ligne haute tension pour doubler l’acheminement de l’électricité de Manantali.
Si les Maliens avaient pris cette promesse avec pincette, commente Le Soir de Bamako « au deuxième jour du mois de carême, constat a été fait que la promesse faite par le ministre de l’Energie et de l’Eau a été respectée, sous réserve que ça continue ».
L’annonce, poursuit le journal « qui a été faite le mardi 18 février 2025 à la faveur d’une visite du ministre de l’Energie et de l’eau, Boubacar Diané, au siège de la Société Énergie du Mali (EDM Sa) au quartier du fleuve, en compagnie de Mamadou Yéhiya Camara, Conseiller spécial du Premier ministre Chargé des questions énergétiques, n’avait pas été prise au sérieux par les Maliens, apparemment lassés des promesses non-tenues des autorités de la Transition ».
La visite du Premier ministre dans certains magasins de vivres de Bamako
« C’est pour s’assurer de la disponibilité des produits de première nécessité, notamment le sucre, l’huile, la pomme de terre et autres produits de première nécessité que le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation a visité, la semaine dernière, certains magasins de stockages de vivres de Bamako », rapporte Nouvel Horizon.
Il s’agit, poursuit L’Essor « des entrepôts de sa société Mamadou Diarra (SDM), de la Société de distribution de marques (Sodima), de l’Établissement Kouma et frères (EKF) et du Grand distributeur de céréales du Mali (GDCM) ».
En effet, enchérit le quotidien national « dans tous les entrepôts visités, était le même : me respect strict de l’accord scellé autour du prix plafonné des produits de première nécessité entre les autorités et les fournisseurs. Le sac de 50 kilogrammes du sucre importé est cédé au prix de 27000 FCFA. Le bidon d’huile de 20 litres est vendu à 21.500 FCFA. Le sac de 50 kilogrammes du riz 100% brisure est cédé à 20.000 FCFA ».
Seydou Fané